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Art: Boris Anje Tabufor à les «sapeurs» dans le viseur
information fournie par Le Point11/12/2019 à 10:27

À la foire d'art africain AKAA, qui se tenait pour la quatrième fois ce mois de novembre 2019 à Paris, nous avons croisé l'artiste Boris Anje Tabufor, dit « Anjel » lorsqu'il prend les pinceaux. Le peintre camerounais a 26 ans. Pas d'angélisme dans ses traits, bien au contraire. Anjel a opté pour la critique. Son principal sujet ? La mode de luxe, celle qui envoûte et ruine en Afrique.Lire aussi Diaspora : « Le Bachelor », sapeur sachant saperL'élégance en compétitionSes personnages sont élégants, ses tableaux hauts en couleur. L'ensemble est pop et, en apparence, léger. En apparence, seulement. En s'approchant un peu, les logos « GStar », « Gucci », « Chanel », « Dior » apparaissent en filigrane. Au départ discrets, les tags de luxe envahissent ses tableaux si on y prête attention. « En Afrique, les marques sont partout ! » commence sobrement le jeune artiste.Les hommes chics des créations picturales d'Anjel sont des « sapeurs », ces inventeurs de l'habillement, dont l'élégance est devenue un art de vivre. Leur parade tire son origine dans les années 1920 au Congo. De retour de la Première Guerre mondiale dans les rangs français et belges, les combattants sont rentrés vêtus de costumes distingués. Un symbole de supériorité inspiré du colonisateur. Après s'être inspirée du style du colon blanc, synonyme d'élégance, la mode se réinvente et gagne en couleurs.Dans les années 1970, un mouvement naît de...

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