Sur les plans politique, institutionnel et économique, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il faudra innover. Mais comment le faire quand on a été élu avec une abstention record dans un contexte de forte opposition d'une grande partie de la société qui continue à manifester dans les rues à travers le hirak ?Lire aussi Algérie : qui est Abdelmajid Tebboune, qui a été proclamé vainqueur ?Trouver la bonne formule avec le hirakLe premier défi est d'abord politique. Pour l'éditorialiste du quotidien privé El Watan : « Tebboune aura d'emblée deux alternatives urgentes : dialoguer avec le hirak ou le combattre, entreprendre des mesures d'apaisement ou appeler à la répression de tout mouvement populaire revendicatif. » Vendredi 13 décembre, lors de sa première conférence de presse en tant que président élu, Tebboune a lancé des messages positifs au hirak : « Je m'adresse directement au hirak, que j'ai à maintes reprises qualifié de béni, pour lui tendre la main afin d'amorcer un dialogue sérieux au service de l'Algérie et seulement l'Algérie. » Le désormais huitième chef d'État algérien a déclaré également que « le hirak a remis l'Algérie sur les rails de la légitimité, la préservant ainsi de l'aventurisme et des man?uvres qui ont failli torpillé le peuple algérien ». « J'ai toujours pressenti qu'un mouvement populaire, hautement civilisé et encadré par des jeunes universitaires [nous avons 150 000 diplômés...
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