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Marchés : surpondérer les actions « malgré tout » (Fidelity)
information fournie par Boursorama 13/05/2015 à 13:38

Pour Fidelity,, les récentes turbulences boursières sont surtout l'occasion de surpondérer les actions européennes.

Pour Fidelity,, les récentes turbulences boursières sont surtout l'occasion de surpondérer les actions européennes.

Depuis quelques semaines, les marchés boursiers connaissent des variations erratiques. Plusieurs nouvelles ont provoqué des baisses marquées sur les différentes classes d’actifs. Mais pour Fidelity, « cette tendance ne remet pas en question les fondamentaux économiques ».

Le « réajustement de l’ensemble des classes d’actifs »  (repli des actions, remontée des taux et rebond des matières premières) constaté au cours des dernières séances ne serait qu’une mauvaise passe conjoncturelle, explique la société de gestion dans sa lettre d’allocation mensuelle de mai 2015. Fidelity recommande ainsi une surpondération des actions pour profiter de leur récente baisse.

Les indices boursiers européens retrouvaient d’ailleurs des couleurs mercredi matin après deux séances de baisse. Le CAC40 prenait même la tête des places européennes, s’appréciant de 1,18% à 11h35 grâce aux chiffres rassurants de la croissance française du premier trimestre (+0,6%).

Etats-Unis : remake de l’année passée ?

Au contraire des bons chiffres de la croissance française, c’étaient les mauvais chiffres de la croissance américaine du premier trimestre (seulement +0,2%) qui avaient pénalisé les marchés il y a deux semaines.

Pourtant, rappelle Fidelity, ce n’est pas la première fois que l’économie américaine « hiberne » pendant la basse saison. « Depuis deux ans maintenant, le premier trimestre donne lieu à un gros coup de frein conjoncturel aux États-Unis. Comme l’an dernier, ce ralentissement tient en premier lieu à des conditions climatiques rigoureuses qui ont été conjuguées, cette année, à la grève des dockers dans les ports de la côte ouest ».

« Au-delà, l’hibernation de l’économie américaine est aussi imputable à des facteurs plus structurels : dollar fort et baisse des prix du pétrole […]. En l’état, les mauvais chiffres délivrés ces dernières semaines outre-Atlantique traduisent plus un coup de froid passager que le début d’une nouvelle ère glaciaire. […] La Fed s’est d’ailleurs voulue confiante sur un retour prochain de l’économie américaine à un rythme de croissance digne de ce nom », résume la société de gestion.

Europe : les « beaux jours » seraient toujours d’actualité

« Parallèlement, l’Europe a confirmé de son côté être entrée de plain-pied dans le printemps économique. À l’exception du PMI composite (Markit) faisant état d’une légère décélération de l’activité dans le secteur privé en avril, les indicateurs publiés le mois dernier sont restés très encourageants ».

Fidelity poursuit sa réflexion en notant que même la Commission européenne, généralement prudente, a relevé ses prévisions sur la croissance européenne, prenant ainsi le pas sur l’OCDE et le FMI. « L’instance a ainsi revu à la hausse ses prévisions de croissance à 1,8% pour l’Union européenne et à 1,5% pour la zone euro cette année. Ce rythme devrait être porté à, respectivement, 2,1% et 1,9% l’an prochain ».

Les chiffres de la croissance française (+0,6%) et de la zone euro (+0,4%) pour le premier trimestre, publiés mercredi matin, viennent confirmer cette embellie.

Marchés obligataires : remontée des taux

Dans ce contexte, on devrait s’attendre à ce que les taux des obligations souveraines européennes baissent, puisque la solidité des Etats européens semble renforcée. Et pourtant, c’est le contraire qui est observé depuis plusieurs séances sur le marché obligataire. Le « bund » allemand (OAT à 10 ans) est même remonté à près de 0,7% en ce début de semaine, alors qu’il flirtait avec les 0% le 17 avril dernier, et cela malgré l’action de la BCE qui pèse volontairement sur le niveau des taux.

Fidelity explique ce paradoxe de manière simple : avec la remontée de la croissance, les opérateurs envisageraient une prochaine remontée de l’inflation, même si celle-ci reste encore quasi-inexistante en Europe. « L’enterrement du scénario de déflation – largement entretenu l’an dernier – a occasionné de forts mouvements tant sur l’euro (revenu au-dessus des 1,10 dollar) que sur le marché des taux », explique ainsi la société de gestion.

Pour rappel, lorsque les taux des obligations montent, la valeur des obligations baisse. On parle donc de baisse du marché obligataire lorsque les taux montent.

Surpondération des actions

Avec les récentes turbulences boursières, Fidelity reconnaît que sa « surexposition aux actions a été un peu pénalisante » depuis la fin du mois d’avril. Néanmoins, le trou d’air observé récemment sur les marchés d’actions est vu comme une opportunité pour surpondérer les actions européennes.

« Malgré tout, et en dépit de la mauvaise passe traversée par l’économie américaine au premier trimestre, les fondamentaux restent solides et les perspectives de croissance encourageantes notamment en Europe. L’environnement actuel conforte nos récents changements d’allocation. Ainsi nous demeurons surexposés sur les actions européennes et japonaises. À l’inverse, nous restons logiquement sous-pondérés sur leurs homologues américaines. Enfin, nous conservons un positionnement « neutre » sur l’Asie et les marchés émergents », explique la société de gestion.

X. Bargue

Retrouvez tous les articles de la rédaction de Boursorama dans la rubrique dédiée .

3 commentaires

  • 15 mai 17:05

    Pas encore assez bas pour racheter


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