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OM-Milan 1993 : une finale gagnée à l'italienne
information fournie par So Foot 24/05/2023 à 16:07

Fussball Champions League Finale Olympique Marseille - AC Mailand 1:0, Jubel Kapitaen Didier DESCHAMPS mit Pokal, 26.05.1993. | usage worldwide Photo by Icon Sport

Fussball Champions League Finale Olympique Marseille - AC Mailand 1:0, Jubel Kapitaen Didier DESCHAMPS mit Pokal, 26.05.1993. | usage worldwide Photo by Icon Sport

Depuis Séville 1982, on doute toujours du football français lorsqu’il s’agit de savoir conserver un avantage au score jusqu’au bout. Afin de préserver le 1-0 durement acquis avant la mi-temps, l’OM va pourtant démontrer des qualités inouïes typiquement italiennes de maîtrise collective en seconde période. Jusqu’à la victoire.

Alors que les deux équipes regagnent les vestiaires avec avantage aux Marseillais (1-0), la RAI, chaîne de TV italienne, repasse plusieurs fois au ralenti l’action entre Maldini et Pelé qui a conduit au corner victorieux : c’est bien Abedi qui a touché le ballon en dernier… « Le but de Basile ? Il n’y avait pas corner ! Moi et d’autres joueurs marseillais, on l’avait bien vu ! » en rigolait encore Franck Sauzée pour GQ.

Goethals : « Ne reculez pas ! »

Dans le vestiaire olympien, la confiance règne : « On baignait dans une grande sérénité… Pas un mot » , se souvient Durand. Deschamps, qui confessera plus tard avoir été « en deçà lors de cette finale pour avoir trop joué ce match dans la tête auparavant » , confirme : « À ce moment, dans le vestiaire, on en est convaincus : c’est notre jour. La boutique restera fermée. » Descendu parmi ses gars, Tapie serre Basile dans un coin : « Le coach venait de parler, et le boss vient à moi et me regarde dans les yeux : “Alors ? Tu veux sortir ?” Et moi je suis là, je sais plus quoi dire. » Jean-Jacques Eydelie conclut : « Avant d’y retourner, Goethals nous l’avait rabâché : “Surtout, vous ne reculez pas !” Et on est repartis pour continuer de rester haut et jouer le hors-jeu. » En revenant au direct, la RAI s’attarde à présent sur Jean-Pierre Papin se préparant à une entrée imminente. Une certaine anxiété se lit sur les visages milanais au moment d’engager… Mais ils attaquent fort, forçant d’entrée Barthez à un dégagement aux poings autoritaire sur corner ! L’OM se déjuge alors : son bloc recule de 30 mètres, plantant les barbelés aux abords de la surface et ne laissant plus que Völler et Bokšić en pointe ! À la 49 e , sur un repli défensif marseillais de nouveau hasardeux, Rijkaard part seul aux 16 mètres, lancé par une tête milanaise en second ballon : hors-jeu ! Au ralenti TV, le off-side du Néerlandais est inexistant… Sur un centre d’Albertini, son compatriote Van Basten, seul au point de penalty, rate ensuite un contrôle qu’il ne manque pourtant jamais avant d’être cont

Par Chérif Ghemmour pour SOFOOT.com

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