
Des vacanciers sur une plage à Lacanau, lel 8 août 2024 en Gironde ( AFP / Philippe LOPEZ )
Un Français sur deux a l'intention de partir en vacances au moins une semaine cet été mais, "conscients des effets de l'inflation", 39% d'entre eux déclarent vouloir réduire leur budget vacances en restreignant les dépenses "plaisir", selon un sondage publié mercredi.
23% des Français savent déjà qu'ils ne partiront pas, particulièrement chez les habitants issus des territoires ruraux (31%), les seniors (27%) et les personnes aux revenus modestes (32%), selon ce sondage Ipsos .Digital réalisé pour l'Alliance France Tourisme, groupe de réflexion qui réunit notamment des entreprises comme Accor , SNCF Connect ou encore la Compagnie des Alpes.
Pour ceux qui partiront cet été, le budget moyen prévu s'élève à 1.820 euros.
Les restriction de dépenses "plaisir" se feront sur les restaurants, le shopping et les activités (70%) ou en écourtant le séjour (30%).
La France reste la destination majoritaire, choisie par 68% des vacanciers, qui privilégient les locations saisonnières individuelles (39%), suivies par l’hôtel (26%) et l’hébergement gratuit chez des proches (20%).
Le camping conserve ses fidèles (17% pour les longs séjours), notamment parmi ceux voyageant en France (21%).
A la question "si vous étiez payé pour partir en vacances, où iriez-vous ?", 28% des personnes interrogées choisissent une plage paradisiaque, 23% en pleine nature, coupé du monde, 20% en croisière autour du monde mais 3% "chez mamie, parce que sa cuisine vaut tous les hôtels 5 étoiles".
Quant aux "pires cauchemars" des vacanciers, le vol (argent, papiers, téléphone) est en tête (54%) suivi de l'hébergement qui n'existe pas ou ne correspond pas du tout à la description, et de tomber malade loin de chez soi (41%). La mauvaise météo est au pied du podium (35%).
Le "workation" (travailler depuis un lieu de vacances) séduit 24% des vacanciers, un chiffre qui grimpe à 45% chez les 18-34 ans.
Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon national représentatif de 1.000 Françaises et Français, âgés de 18 à 75 ans, selon la méthode des quotas.
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