Plus que la baisse du pouvoir d'achat, une étude commandée par une marque de vêtements a mis en lumière un changement dans le comportement des consommateurs expliquant le délaissement des soldes.

Une enseigne lance la saison des soldes le 22 juin 2022 à Paris. ( AFP / STRINGER )
La petite robe saisonnière ou le pull d'un hiver sont-ils menacés d'extinction ? Une étude réalisée par la marque de vêtements Asphalte semble en tout cas étayer ce scénario.
Face à la baisse de fréquention continue des soldes , -4,5% sur la première quinzaine de 2022 par rapport à l'année précédente, l'enseigne a fait interroger des plus de 6.000 clients en ligne. Si l'échantillon n'était pas représentatif de la population française, et que les résultats vont dans la logique de durabilité promue par la marque, des tendances nettes semblent bien se dessiner.
"Nocives pour l'environnement et le respect des travailleurs"
Ainsi, 83% des interrogés affirment se détourner des enseignes de mode éphémère classiques. 42% ne les fréquentent purement et simplement plus. Outre l'inflation et la baisse du pouvoir d'achat, d'autres arguments émergent. "Ces enseignes sont aujourd'hui considérées comme nocives pour l'environnement et pour le respect des travailleurs", affirme Asphalte.
Seuls 35% des hommes interrogés reconnaissent céder à des achats compulsifs, contre 52% chez les femmes. Mais tous concèdent éprouver un sentiment de culpabilité.
D'autres consommateurs affirment réfléchir à la constitution de leur garde-robe, choix des matières et couleurs, qui est à contre-courant des achats trop rapides. La qualité est enfin un critère prioritaire d'achat pour 81% des consommateurs. Là encore, un critère qui va à l'encontre de la politique des enseignes de prêt à porter proposant de la mode éphémère.
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