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Debrief Bourse du 5 juin : séance poussive à Paris

information fournie par Boursorama 05/06/2018 à 18:38

Encore une séance poussive  à Paris avec un CAC 40 qui a échoué à se maintenir dans le vert jusqu’à la clôture et termine finalement en légère  baisse de 0,22%  à 5460 points.

Coté valeurs, STMicroelectronics s’empare de la tête du palmarès après avoir annoncé que sa technologie de communications sans contact NFC allait équiper le nouveau smartphone Alcatel de TCL Communication pour le marché européen. D’ailleurs c’est l’ensemble du compartiment technologique qui était recherché à l’image de Soitec qui profite d’un répit sur le front des tensions commerciales et politiques.

Accor reprend de la hauteur après son plongeon de la veille suite à une déclaration de son patron qui a minimisé son intérêt pour une prise de participation au capital d'Air France-KLM. Le titre Air France de son côté subit des prises de bénéfices après avoir profité la veille de la perspective de voir Accor reprendre la participation que l’Etat détient dans la compagnie aérienne.

Lanterne rouge du SBF 120, Eramet chute de 9,39 % plombé par Exane BNP Paribas qui passe à "sous-performer" contre "neutre" sur la valeur, avec un objectif de cours à 104euros, soit 30% en dessous du cours de clôture. Les analystes ne masquent pas leur méfiance quant au profil du groupe en matière de génération de trésorerie et pointent du doigt la situation politique au Gabon, où les élections législatives ont été reportées.

Le titre du distributeur chute de plus de 6% après que l’analyste de Barclays a estimé que le groupe risquait d’être à nouveau en situation de cash flow négatif cette année. Selon les analystes, Casino se traite à de généreux multiples de valorisation étant donné la complexité de sa structure, la faiblesse de sa dynamique de résultats et son profil de risque élevé. Au final, Barclays maintient sa recommandation à souspondérer sur la valeur avec un objectif de cours ramené de 38 à 34 euros.

Lanterne rouge du CAC, Schneider Electric est pénalisé par un article de la Lettre de l'Expansion qui croit savoir que le groupe français "revoit ses budgets à la baisse en raison de la hausse des coûts du pétrole " et se préparerait à un second semestre plus difficile que prévu.


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