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Zelensky rejoint le G7 au Japon, Russie et Chine sont ciblées
information fournie par Reuters 20/05/2023 à 12:18

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy à l'aéroport d'Hiroshima, au Japon

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy à l'aéroport d'Hiroshima, au Japon

par Katya Golubkova et John Irish

HIROSHIMA, JAPON (Reuters) - Le président ukrainien Volodimir Zelensky est arrivé au Japon samedi pour participer au sommet du G7, dont les dirigeants ont décidé de renforcer les sanctions contre Moscou et de réduire l'exposition à la Chine.

Les pays du G7 (États-Unis, Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie et Canada) ont publié en parallèle un communiqué définissant une stratégie commune dans leurs relations futures avec Pékin, alors qu'ils s'inquiètent du rôle prépondérant de la Chine dans les chaînes d'approvisionnement, sur fond de tensions autour de Taïwan.

"Nous appelons la Chine à faire pression sur la Russie pour qu'elle mette fin à son agression militaire et retire immédiatement, complètement et inconditionnellement ses troupes d'Ukraine", indique le document.

Les dirigeants du G7 ont également prévenu que les pays qui tenteraient d'utiliser le commerce comme une arme s'exposeraient à des "conséquences", envoyant ainsi un signal fort à Pékin concernant des pratiques qui, selon Washington, s'apparentent depuis longtemps à de l'intimidation.

"Nous ne sommes pas en train de nous découpler ou de nous replier sur nous-mêmes. Dans le même temps, nous reconnaissons que la résilience économique exige de réduire les risques et de se diversifier", selon le communiqué sur leur stratégie vis-à-vis de la deuxième économie mondiale, devenue un acteur majeur du commerce mondial de semi-conducteurs et de certains minerais.

"Une Chine en pleine croissance qui respecte les règles internationales serait d'un intérêt mondial."

Des images diffusées par des chaînes japonaises ont montré Volodimir Zelensky, vêtu de son habituel treillis vert olive, descendre de l'avion du gouvernement français qui le transportait et se diriger rapidement vers une voiture.

Quelques instants plus tard, il évoquait sur Twitter des "réunions importantes avec des partenaires et des amis de l'Ukraine".

"CONTRE-MESURES"

Sa participation au sommet organisé à Hiroshima, première ville à avoir subi une attaque atomique, met en lumière les préoccupations occidentales concernant la menace nucléaire que représente Moscou.

Le président ukrainien devait rencontrer les dirigeants du G7 individuellement tout au long de la soirée de samedi. Il a commencé par la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, puis par le Britannique Rishi Sunak, qu'il a serré dans ses bras à son arrivée.

Des responsables français et européens ont déclaré qu'il était essentiel que Volodimir Zelensky se rende en personne d'abord à la Ligue arabe, où il s'est exprimé vendredi, puis au G7, où des pays du Sud sont présents, afin d'exposer le point de vue de l'Ukraine en tant que victime d'une attaque de la Russie et la manière dont il envisage un règlement de paix à l'avenir.

"Nous devons utiliser tous les moyens pour rallier les États non alignés à la cause de la défense de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a déclaré à la presse un représentant de la présidence française.

Volodimir Zelensky participera également à des réunions bilatérales avec les dirigeants de l'Inde et du Brésil, deux pays qui n'ont pas pris leurs distances avec Moscou.

L'ambassade de Chine en Grande-Bretagne a averti les pays du G7 que toute parole ou tout acte portant atteinte aux intérêts de Pékin ferait l'objet de "contre-mesures fermes et résolues".

Les pays du G7 cherchent à "réduire les risques, mais pas à se dissocier" de la Chine, a déclaré à la presse Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, à Hiroshima.

Le G7 a également réaffirmé samedi son objectif de décarboner massivement le secteur routier d'ici 2030 et s'est engagé à atteindre un objectif de zéro émission nette sur les routes d'ici 2050.

Dans un autre document, ses membres ont appelé au développement et à l'adoption de normes techniques internationales pour une intelligence artificielle (IA) fiable, afin que la gouvernance du numérique reste "en ligne avec (leurs) valeurs démocratiques communes".

(Reportage supplémentaire de Jeff Mason, Sakura Murakami et Trevor Hunnicutt à Hiroshima; Kantaro Komiya et Chang-Ran Kim à Tokyo, version française Benjamin Mallet)

1 commentaire

  • 20 mai 13:57

    Bah oui, dérière la russie la Chine est ciblée. Le G7 ne propose rien de constructif.


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