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Pourquoi le prix de la bière risque d'augmenter
information fournie par Boursorama avec Media Services 27/10/2021 à 12:41

Entre la hausse des prix de l'énergie, des céréales et des emballages, le prix de vente de la bière pourrait augmenter de 5 à 10%, prévient la profession.

(Illustration) ( AFP / TOBIAS SCHWARZ )

(Illustration) ( AFP / TOBIAS SCHWARZ )

L'addition au bar pourrait bientôt être plus salée. Après les carburants, le gaz, l'électricité ou encore la baguette , les prix de la bière risquent eux aussi d'augmenter. Une hausse causée par une augmentation des coûts de production pour les brasseurs.

À cause d'épisodes récurrents de pluie et de gel, la production des céréales nécéssaires à la fabrication de la bière a en effet connu une mauvaise année, qui a "conduit à une augmentation du prix de 30%" , explique au Figaro Jean-François Drouin, président du syndicat national des brasseurs indépendants (SNBI).

Ensuite comme tous les Français, les brasseurs sont également soumis à la hausse des prix de l'énergie. Or, la production de bière consomme beaucoup de gaz et d'électricité. Selon le syndicat Brasseurs de France "les hausses moyennes pour les brasseurs sont de 7 à 15% sur l'énergie".

Sans compter l'explosion des prix des produits d'emballage, qui représentent 45 à 50% du prix des produits de brasserie , à cause de la pénurie de matière première. "L'étiquette c'est fait avec du papier, un cours qui explose. La bouteille, c'est fait avec du verre, une industrie lourde, les cours explosent aussi. Et on a le métal de la capsule, les cours continuent aussi d'augmenter", explique Jonathan Abergel de la brasserie Parisis au micro de BFMTV. Même l'inox, matière dans laquelle sont fabriquées les cuves, est concerné. "Les cuves qui valent en temps normal environ 30.000 euros peuvent coûter actuellement jusqu'à 45.000 euros, ce qui risque de freiner les investissements", s'alarme dans les colonnes du Figaro Jean-François Drouin.

Tout ça fait grimper la facture des brasseurs et pourrait bientôt se répercuter sur le consommateur . "Pour l'instant, les brasseurs ont pris sur leurs marges", mais "nous allons être obligés d'augmenter nos prix pour compenser nos pertes" prévient le président du SNBI. "Il faut que les grossistes et distributeurs prennent aussi sur leurs marges pour contenir au maximum le prix de vente aux consommateurs", réclame-t-il, sinon ils pourraient augmenter de 5 à 10%. "Je ne suis pas trop inquiet quant à leur aptitude à comprendre cette problématique", veut-il néanmoins croire.

Le secteur des cafés, bars, restaurants et de l'événementiel devront peut-être aussi faire un effort. "Nous allons devoir réévaluer nos prix de vente pour rester à l'équilibre mais de façon raisonnable car c'est un secteur qui a déjà beaucoup souffert de la crise sanitaire. Le but n'est pas de leur mettre la tête sous l'eau", rassure néanmoins Laurent Boiteau auprès du Figaro dirigeant de la brasserie Mélusine, située en Vendée.

2 commentaires

  • 27 octobre 13:31

    Au bistrot au lieu de multiplier par 6 ils appliqueront un coefficient de 5 et je pense qu'ils ne vont pas en mourir.


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