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"Je ne suis pas fait pour le politique" : Laurent Berger rejette toute suite de carrière le menant à l'élection présidentielle
information fournie par Boursorama avec Media Services 20/04/2023 à 10:22

"On est dans un pays qui crève de l’hyper-personnalisation!", juge le leader de la CFDT, qui cèdera sa place à Marylise Léon dans deux mois.

Laurent Berger, le 19 avril 2023, à Paris ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Laurent Berger, le 19 avril 2023, à Paris ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

"On est dans un pays qui pense qu'il suffit d'une personne à un endroit et tout se règlera. C'est pas comme ça que ça se passe!". Interrogé sur l'avenir de la mobilisation de l'intersyndicale contre la réforme des retraites après l 'annonce de son départ de la CFDT , Laurent Berger a relativisé l'impact de son retrait volontaire du syndicat, qu'il quittera le 21 juin prochain. Il a par ailleurs réfuté toute volonté d'un avenir politique, disant ne pas vouloir d'une "aventure personnelle" qui le mènerait dans la bataille pour l'Elysée.

"Je ne suis pas fait pour cette espèce d'aventure"

Laurent Berger a annoncé mercredi qu'il quitterait au 21 juin ses fonctions à la tête du premier syndicat français, mettant en avant une "décision mûrement réfléchie".

"J'ai réfléchi. Je suis un syndicaliste. J'ai envie de continuer à militer, je vais continuer à dire des choses, mais je ne suis pas fait pour le politique. Je ne suis pas fait pour cette espèce d'aventure qui se transforme en aventure personnelle, encore plus dans une présidentielle", a t-il déclaré à l'antenne de France Inter , jeudi 20 avril. Sa décision "n'affaiblit pas l'intersyndicale. On est dans un pays qui crève de l'hyper-personnalisation!", a-t-il encore ajouté.

"Je pense que, le 21 juin, je laisserai une CFDT qui va bien", a déclaré la veille Laurent Berger dans une interview au Monde , précisant avoir proposé au bureau national que ce soit Marylise Léon, actuelle numéro deux, qui lui succède. A la tête de la CFDT depuis 2012, M. Berger âgé de 54 ans, rappelle qu'il avait annoncé lors du congrès de l'organisation en juin qu'il s'en irait en cours de mandat. "Ce n’est ni un coup de tête ni un choix dicté par l’actualité", assure-t-il au Monde, jugeant normal que la CFDT "se renouvelle".

5 commentaires

  • 20 avril 11:04

    Sa démission est tout de même surprenante .Elle semble découler d'un échec à faire plier le gouvernement ou peut-être plus discutable d'un arrangement entre élites au pouvoir et Mr Berger en vue d'un futur poste dans une quelconque administration voire quelque chose de beaucoup plus ambitieux bien qu'il le nie .


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