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Effroi et indignation après l'attaque du domicile d'un maire
information fournie par Reuters 02/07/2023 à 16:37

Le maire de L'Hay-les-Roses, Vincent Jeanbrun

Le maire de L'Hay-les-Roses, Vincent Jeanbrun

PARIS (Reuters) - Le domicile où se trouvaient l'épouse et les jeunes enfants du maire de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), Vincent Jeanbrun, a été pris pour cible par des émeutiers dans la nuit de samedi à dimanche, provoquant l'indignation des autorités et de la classe politique.

Venue sur place à la rencontre de l'édile, la Première ministre, Elisabeth Borne, a dénoncé une "attaque intolérable".

Maire (les Républicains) d'une commune victime de violences depuis plusieurs nuits, Vincent Jeanbrun a dénoncé une "tentative d'assassinat" et indiqué que son épouse et l'un de ses enfants étaient blessés.

"Les premières constatations nous laissent présumer que le véhicule a été lancé pour brûler le pavillon", a déclaré devant la presse le procureur de la République de Créteil, Stéphane Hardouin. "Un accélérant (d'incendie) a été découvert dans une bouteille de coca".

Le procureur a décidé de "retenir la qualification de tentative d'assassinat", ajoutant que "tout sera mis en oeuvre pour confondre les auteurs des faits".

Pour Vincent Jeanbrun "un cap a été franchi dans l'horreur et l'ignominie". "Ma détermination à protéger et servir la République est plus grande que jamais. Je ne reculerai pas", a-t-il écrit dans un communiqué.

Selon son récit complété par le procureur de Créteil, plusieurs individus ont forcé vers une heure trente du matin le portail du domicile à la voiture-bélier. Le véhicule a été stoppé par un muret avant d'atteindre la véranda de la maison.

Alors que Vincent Jeanbrun se trouvait à la mairie, son épouse et leurs deux enfants âgés de cinq et sept ans se sont enfuis par le jardin à l'arrière de la maison.

Dans un contexte de violences urbaines dans tout le pays à la suite de la mort d'un jeune à Nanterre, des fils barbelés et des barrières de sécurité ont été placés devant la mairie de L'Haÿ-les-Roses il y a trois jours pour empêcher des dégradations.

Vincent Jeanbrun a reçu de nombreux messages de soutien émanant de toute la classe politique.

"Nous ne laisserons rien passer", a déclaré Elisabeth Borne à l'Haÿ-les-Roses à l'intention des élus confrontés à des violences, en particulier ces derniers jours.

L'Association des maires de France a lancé un appel à des rassemblements "sur le perron de chaque mairie lundi à midi" pour réclamer un "retour à la paix civile".

(Reportage Elizabeth Pineau)

6 commentaires

  • 03 juillet 08:49

    A présent que ça le touchent aussi, que la peur à aussi changé de camp, ce n'est plus supportable.
    Mais avant quand c'était les gueux les sans dents et ceux qui ne sont rien, que voulez-vous que nous fassions, disaient ils, nous avons tout essayé .
    Sauf ce qui marche partout dans le monde .
    Pas même un instant de compassion à leur endroit de ma part .


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