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Édouard Philippe sort de sa réserve : "Après les retraites, l'immobilisme n'est pas une option"
information fournie par Boursorama avec Media Services 22/03/2023 à 10:34

"L'immobilisme, c'est la garantie du déclassement", a tranché Édouard Philippe, qui appelle les Français à "faire face aux défis du monde".

Édouard Philippe à Paris, le 26 février 2023. ( AFP / EMMANUEL DUNAND )

Édouard Philippe à Paris, le 26 février 2023. ( AFP / EMMANUEL DUNAND )

L'ancien Premier ministre, Édouard Philippe, a appelé mercredi 22 mars l'exécutif à "élargir" la majorité relative, avec des Républicains (LR) et "des élus de gauche qui ne se retrouvent pas dans la Nupes". Il a également mis en garde contre la tentation de "l'immobilisme" après la réforme des retraites.

"Certains voudront apaiser sous une forme radicale-socialiste sympathique, ne pas provoquer, ne pas avancer, ou faire semblant de protéger les Français des défis du monde avec des lignes Maginot qui sont des lignes imaginaires". Mais "après les retraites, l'immobilisme n'est pas une option, c'est la garantie du déclassement" , a estimé Édouard Philippe dans un entretien au Figaro .

L'ancien chef du premier gouvernement Macron justifie l'emploi du 49.3 car, malgré "l'engagement exceptionnel" d'Élisabeth Borne et "le travail exigeant" des leaders LR du Sénat Gérard Larcher et Bruno Retailleau, "tout le monde n'a pas joué le jeu" au sein du parti de droite.

"Je ne peux pas oublier qu'en 2019 ceux qui ont combattu la réforme systémique que je proposais militaient pour un passage de l'âge légal à 65 ans !", a rappelé Édouard Philippe, membre de LR jusqu'en 2017.

Une coalition de LR aux élus de gauche

Pour sortir de la "crise", "il appartiendra au président de la République de formuler des priorités claires, dans lesquelles les Français se reconnaissent : la transition écologique, la réindustrialisation, l'école, la santé ... Tous ces problèmes urgents et de long terme qui se posent à notre pays", a jugé Édouard Philippe.

Le président du parti Horizons, qui tient son congrès samedi à Paris, "pense toujours", comme après les législatives de 2022, "qu'il faut une coalition autour de priorités, afin d'élargir notre base politique au-delà de la majorité actuelle. Une coalition avec tous ceux qui se reconnaissent dans le bloc central, des LR aux élus de la gauche qui ne se retrouvent pas dans la Nupes".

Quant à la majorité, elle pourrait "mieux fonctionner" et "travailler en bonne intelligence pour que les quatre années qui viennent ne soient pas quatre années d'incertitude ou de blocage", a-t-il jugé, après quelques accrochages entre Horizons et le parti présidentiel Renaissance.

Devra-t-il se démarquer du macronisme en vue de la présidentielle de 2027 ? "C'est une question de tactique politique. Je vois bien que certains y réfléchissent, mais ça ne me paraît pas être l'essentiel au moment où l'on se parle. Et je n'ai pas l'habitude de me démarquer de ce que j'ai fait", répond le maire du Havre.

30 commentaires

  • 25 mars 12:25

    Que les français se fassent eux-même leur retraite par capitalisation, ils verront peut-être qu'ils ont été trop gâtés. Le 49.3 utilisé 26 X par Rocard n'a jamais choqué la gauche. Cette mesure n'est elle pas légale ? Si ce n'était pas le cas, il faut la supprimer.


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