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Allemagne/PMI : L'activité du secteur des services se stabilise en mars
information fournie par Reuters 04/04/2024 à 10:33

Le quartier financier de Francfort

Le quartier financier de Francfort

L'activité des entreprises dans le secteur des services en Allemagne s'est stabilisée en mars, mettant fin à une séquence de cinq mois de contraction, montre une enquête publiée jeudi.

L'indice final du secteur des services de l'enquête S&P Global/HCOB auprès des directeurs d'achat s'est établi à 50,1 en mars, contre 48,3 en février, alors qu'une première estimation le donnait à 49,8.

Le seuil des 50 sépare croissance et contraction de l'activité.

"Dans l'ensemble, le secteur des services joue un rôle stabilisateur dans l'économie au sens large", explique Cyrus de la Rubia, chef économiste chez Hamburg Commercial Bank.

"Cependant, il est peu probable que cela suffise à éviter un nouveau trimestre de baisse du PIB au début de cette année", a-t-il ajouté.

Les entreprises du secteur des services sont néanmoins de plus en plus optimistes quant aux perspectives, leurs prévisions étant au plus haut depuis février 2022, date d'avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Les créations d'emplois ont par ailleurs été soutenues dans les services, indique le rapport de S&P.

"Il est évident que les entreprises partent du principe que les futures charges de travail justifieront l'augmentation actuelle du personnel", note Cyrus de la Rubia.

Les pressions salariales ont cependant continué de faire grimper les coûts des entreprises, mais le taux d'inflation des prix des intrants et des coûts de production ont sensiblement ralenti par rapport au mois précédent.

L'indice composite PMI, qui comprend les services et l'industrie manufacturière, a atteint un sommet de quatre mois, à 47,7 en mars, contre 46,3 en février.

La hausse de l'indice s'explique principalement par la stabilisation de l'activité dans les services et, dans une moindre mesure, par une baisse plus lente de la production manufacturière, précise le rapport.

(Rédigé par Maria Martinez; version française Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)

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