
Zaïre-Emery, jeunesse sacrifiée
Passé à côté de ses demi-finales, Warren Zaïre-Emery a mis un point presque final à une deuxième partie de saison bien plus compliquée que ses débuts idylliques avec le PSG laissaient envisager. Après 72 matchs disputés en pro, le jeune milieu est aujourd’hui confronté aux premières interrogations le concernant.
Étincelant il y a un peu plus de six mois, Warren Zaïre-Emery connaît une légère période de doute depuis janvier. Rien d’anormal à 18 ans, mais qui peut surprendre pour un joueur que l’on annonçait comme générationnel et qui avait porté le PSG en phases de poules de Ligue des champions, notamment lors des matchs face à l’AC Milan au Parc (3-0) ou à Dortmund, pour assurer la qualification en huitièmes (1-1). Mardi soir face au même BVB, contre un milieu à la moyenne d’âge de six ans supérieure à celui qu’il composait avec Vitinha et Fabian Ruiz (29 contre 23), « WZE » a rapidement fait âge.
Ni gosse ni boss
Passeur décisif face au Havre récemment, il ne l’avait plus été depuis un huitième de finale de Coupe de France au Parc face à Brest en février dernier. Son dernier but ? Comme un symbole, à Dortmund, en décembre dernier. Depuis, sa contribution devant le but adverse s’est étiolée. Il n’a donc pas marqué en 2024, mais c’est dans sa globalité que le Titi apporte moins à son équipe. Son volume de jeu lui a longtemps servi à faire des différences dans l’entre-jeu. Très fort pour conserver le ballon, il l’était aussi pour passer le pressing ou se sortir de la pression, tout en progressant sur 15, 20, 30 mètres ensuite. De l’autre côté du terrain, il laisse aussi l’impression d’un joueur à bout de souffle, notamment à l’heure d’harceler ses adversaires où de les presser.…
Par Julien Faure pour SOFOOT.com
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