Sarkozy est à Moscou et se pose en président bis en prenant des positions différentes, voire opposées, à celles de la diplomatie française. Il n'en fallait pas plus pour que les deux autres prétendants à la primaire de 2016 sortent du bois et exposent sur leurs blogs respectifs leur vue sur la question russe.
Premier à tirer, François Fillon, longtemps un ami de Vladimir Poutine (notamment quand il était Premier ministre) mais qui depuis avait durci sa position en le qualifiant de "dictateur". C'est sur le dossier syrien que François Fillon se positionne pour dénoncer avec force "l'intransigeance irréfléchie de François Hollande" sur ce dossier qui a mis la France "hors jeu".
"Le déclassement de la France au Proche-Orient se poursuit. (...) Nous n'en serions pas là si nous avions une politique étrangère digne de notre tradition diplomatique et plus conforme à nos intérêts. Ce n'est pas en donnant des leçons de morale qu'on arrête une guerre civile. C'est en convainquant nos amis et les adversaires de nos amis de s'asseoir autour d'une même table", affirme François Fillon.
"L'irrésolution des Occidentaux"
"Avec l'afflux de réfugiés en Europe qui ne se tarit pas et l'intervention russe, nous sommes entrés dans une nouvelle phase de la guerre, une phase de dangers accrus, une phase qui appelle une mobilisation diplomatique totale que je ne vois pas venir", ajoute-t-il. Pour François Fillon, également candidat...
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