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Violents combats en Syrie avant l'arrêt des hostilités
information fournie par Reuters 26/02/2016 à 10:08

BEYROUTH (Reuters) - D'intenses raids aériens ont été signalés contre les zones tenues par les rebelles syriens à l'est de Damas tandis que les combats se poursuivaient dans la majeure partie de l'ouest de la Syrie vendredi, quelques heures avant l'entrée en vigueur du plan de cessation des hostilités.

Au moins dix raids aériens et des tirs d'artillerie ont pris pour cible la ville de Douma dans la plaine de la Ghouta orientale près de Damas, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) qui documente le conflit grâce à des contacts sur place.

Les services de secours dans cette zone tenue par les rebelles ont indiqué sur leur compte Twitter que des victimes civiles étaient à déplorer, sans fournir de bilan.

L'accord de "cessation des hostilités" doit entrer en vigueur à minuit (22h00 GMT vendredi).

Le gouvernement syrien a approuvé ce plan présenté par les Russes et les Américains tandis que l'opposition, qui a exprimé de vives réserves, s'est dit prête à une trêve de deux semaines pour vérifier la bonne volonté du pouvoir syrien et de ses alliés russes et iraniens.

Le gouvernement syrien a toutefois affirmé qu'il continuerait à combattre les djihadistes de l'Etat islamique (EI) et les groupes liés à Al Qaïda comme le Front al Nosra.

La Ghouta orientale, place forte du groupe rebelle Djaïch al Islam représenté au sein de l'alliance de l'opposition, est la cible régulière de l'armée syrienne et de ses soutiens.

L'OSDH a également fait état de tirs d'artillerie des forces gouvernementales et de frappes aériennes au cours de la nuit dans la province de Hama et de bombardements dans la province de Homs.

Les combats ont également repris au lever du jour dans la province de Lattaquié où le pouvoir syrien tente de reprendre autant de territoires que possible, près de la frontière avec la Turquie.

Barack Obama a indiqué jeudi que les Etats-Unis étaient prêts à parvenir à un accord tout en reconnaissant qu'il existait de "nombreuses raisons au scepticisme".

(Tom Perry; Pierre Sérisier pour le service français)

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