Irruption au siège de la CFDT ; tentative d'intrusion au théâtre des Bouffes du Nord où se trouvaient Emmanuel et Brigitte Macron ; incendie de la brasserie La Rotonde où le chef de l'État avait fêté, en 2017, sa qualification pour le second tour de l'élection présidentielle? Ces derniers jours, alors que la mobilisation et le mouvement de grève contre la réforme des retraites s'étiolent, les actions directes, intimidantes ou violentes, s'amplifient. Sans compter les nombreuses dégradations de permanences de députés LREM depuis maintenant plus d'un an. Au ministère de l'Intérieur, les coupables sont tout trouvés : « Ces violences n'expriment pas une colère sociale, comme on a pu le voir avec les Gilets jaunes, mais bien une colère politique, indique-t-on place Beauvau. Ce ne sont pas des responsables syndicaux, mais l'expression de petits groupes, en majorité d'extrême gauche, qui contestent au fond davantage les institutions elles-mêmes et toute idée de compromis. Ils compensent leur faiblesse en nombre par une logique de coups, d'actions radicales. » Le contexte y est sans aucun doute propice.Lire aussi Sébastien Le Fol ? « C'est la faute à Macron ! »Si, au fil des « actes » des Gilets jaunes qui ont émaillé l'année passée, l'ultra-droite et l'ultra-gauche se sont passé le relais pour mettre Paris à sac ? une alliance objective presque inédite ?, c'est bien cette dernière, en dehors des murs et des urnes, qui...
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