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Violences en Guinée: la diaspora réagit
information fournie par Le Point 31/03/2020 à 07:49

Ces dernières heures, Ibrahima Sory Makanera les a passées à lire et relire le statut de Rome, qui fonde la Cour pénale internationale (CPI). Pour ce juriste de formation, résident depuis trente ans d'Île-de-France, les violences postélectorales en Guinée pourraient bien constituer des crimes de génocide et justifier l'ouverture d'une enquête préliminaire par cette juridiction. Depuis le double scrutin (élections législatives et référendum sur la nouvelle Constitution) du 22 mars, boycotté par l'opposition, 119 personnes seraient mortes, selon un bilan provisoire établi par le FNDC (Front national de défense de la Constitution), mouvement citoyen né il y a près d'un an.

« Les communautés peules d'un côté et guerzées (issues de la région forestière) de l'autre ont été particulièrement visées. Mais ce bilan catastrophique était prévisible. Lors d'une tournée en Haute-Guinée (fief du parti au pouvoir, à dominante malinkée), le président Alpha Condé a déclaré à Faranah : « Celui qui veut saccager les urnes, frappez-le. » On a également vu une milice de donzos, les chasseurs traditionnels postés à Nzérékoré (capitale de la région forestière), où, selon certaines de mes sources, il y aurait jusqu'à 130 morts, en majorité chez les Guerzés », affirme Ibrahima Sory Makanera, fondateur du Collectif contre l'impunité en Guinée et du site d'info Le Guépard, où il détaille les éléments de nature à

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