Très populaire dans la capitale, le Vélib' montre ses failles dans un audit réalisé par la Mairie de Paris et que Le Point a pu lire dans sa totalité. Dix ans après sa mise en place, le service se révèle plus coûteux que prévu et la municipalité est coincée par un contrat verrouillé par JCDecaux. Après lecture, l'expérience Vélib' ne paraît pas aussi idyllique que la Mairie de Paris l'espérait.
Un contrat taillé par et pour JCDecaux
Le contrat de 10 ans pour l'exploitation du service Vélib' et de l'affichage public entre la Mairie de Paris et la Somupi, filiale de JCDecaux, arrive à son terme en 2017. Au moment de renégocier ce contrat, les options de la Mairie seront limitées tant JCDecaux a verrouillé le marché. Dès décembre 2007 un avenant proposé par JCDecaux est signé. Celui-ci change sensiblement l'étendue du contrat : il prévoit l'extension du service sur 30 communes avoisinantes avec revalorisation de 19 % du prix de chaque station dans ces zones de 19 %, ce qu'il justifie par les hausses d'investissement en matière d'effectif et de maintenance. Si la Ville ne s'acquitte d'aucune dépense pour les stations situées dans les communes de banlieue en 2008, celles-ci représentent 58 % de ce que la Mairie verse à la Somupi sur la période 2009-2014.
La mise en place de cet avenant a considérablement augmenté le marché géré par la Somupi. Pourtant, l'Inspection...
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