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Valls "préoccupé" par l'avenir de la France, pas de la gauche
information fournie par Reuters 28/01/2016 à 12:41

VALLS "PRÉOCCUPÉ" PAR L'AVENIR DE LA FRANCE, PAS DE LA GAUCHE

VALLS "PRÉOCCUPÉ" PAR L'AVENIR DE LA FRANCE, PAS DE LA GAUCHE

PARIS (Reuters) - Manuel Valls s'est dit jeudi préoccupé par l'avenir de la France et non par celui de la gauche, au lendemain de la démission de Christiane Taubira, ministre emblématique de l'aile gauche de la majorité.

"C'est l'avenir de la France qui me préoccupe, pas l'avenir de la gauche", a dit le Premier ministre lors de ses voeux à la presse. Face au terrorisme et à la crise des migrants qui menacent selon lui l'unité de l'Europe, il a insisté sur la nécessité d'avoir une cohérence et une communauté de pensée au gouvernement.

Christiane Taubira, "elle va manquer bien sûr au gouvernement mais la cohérence exigeait qu'à partir du moment où il y a un désaccord, (...) chacun en tire les conséquences", a-t-il dit.

"La cohérence, ce n'est pas étouffer les débats, c’est impossible", a poursuivi le chef du gouvernement. "La cohérence gouvernementale n’est pas une affaire de discipline mais de responsabilité, surtout dans ces moments difficiles pour le pays. C’est la condition même de l’efficacité."

En quittant mercredi le ministère de la Justice, Christiane Taubira a dit avoir démissionné pour cause de "désaccord politique majeur" sur la politique sécuritaire du gouvernement et le projet du président François Hollande de permettre la déchéance de nationalité des personnes condamnées pour terrorisme.

"VALEURS DE LA GAUCHE"

Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, a estimé pour sa part que le départ de Christiane Taubira permettrait d'apporter plus de clarté dans l'expression gouvernementale.

"Il y a plus de clarté dans l'expression, pour autant forcément quand Christiane Taubira part, on perd quelque chose", a-t-il dit au micro de RFI. "C'est une séparation sur un désaccord politique, ce n'est pas un clash politique aujourd'hui au sein du gouvernement et dans la majorité", a-t-il poursuivi, refusant l'idée selon laquelle "avec le départ de Christiane Taubira, il ne reste plus de gauche au gouvernement".

Cristiane Taubira a reçu le soutien de plusieurs personnalités situées à gauche du PS, comme les anciens ministres Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg.

"Christiane Taubira incarnait, portait la voix de ce refus de cette mesure (la déchéance de nationalité-NDLR)", a dit l'ex-ministre de la Culture sur BFM TV RMC. "Le fait de dire qu'on n'arbitrera pas en direction de Christiane Taubira c'est un moyen de dire 'non' à une partie de ce que demande la gauche, donc les électeurs de 2012. C'est la volonté claire de clarifier et de clarifier pas en direction de la gauche".

Une grille de lecture rejetée par la ministre de la Santé, Marisol Touraine.

Reconnaissant ne pas avoir été elle-même "à l'aise" avec l'"inscription dans la Constitution de deux catégories de Français", elle estime que la gauche a été entendue par le gouvernement.

"Le Premier ministre a présenté hier le texte de la réforme constitutionnelle", a-t-elle dit sur France Info. "Ce texte montre que le gouvernement, le Premier ministre et le Président ont entendu les interrogations qui traversent la gauche" et ce texte "ne remet pas en cause les fondements de la gauche, les valeurs de la gauche".

Au nom de l'unité nationale, Manuel Valls a annoncé mercredi que le gouvernement avait finalement renoncé à inscrire la référence aux binationaux dans la Constitution.

(Jean-Baptiste Vey, Elizabeth Pineau ete Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse et Gilles Trequesser)

4 commentaires

  • 28 janvier 13:02

    Par incapable, je désigne son N +1 . Valls fait ce qu'il peut, mais il n'est pas neutre .... dans la chute du pays


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