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Valls ou le gouvernement par l'émotion
information fournie par Le Point 04/09/2015 à 07:29

La photographie a fait le tour de la planète. Elle montre un petit garçon d'origine syrienne mort noyé sur la plage d'une station balnéaire turque. Elle a ému tous les citoyens du monde. Manuel Valls lui-même n'y a pas été insensible. Au point que, ce jeudi matin, il publie sur son compte Twitter le cliché montrant un sauveteur avec l'enfant privé de vie dans ses bras, accompagné de ce commentaire : "Il avait un nom : Aylan Kurdi. Urgence d'agir. Urgence d'une mobilisation européenne." Ces phrases sont justes. Ces phrases ne seraient pas choquantes si leur auteur n'était pas le Premier ministre de la France. À ce titre, la mise en place d'une politique à la fois humaine et efficace pour faire face à l'afflux de réfugiés qui déferlent sur l'Europe fait partie de son travail. Le chef du gouvernement ne devrait pas tweeter, mais agir. Pas communiquer, mais élaborer des solutions concrètes. Il s'agit, de surcroît, d'une récidive.

Lundi 31 août, il y a moins d'une semaine, Manuel Valls s'est rendu à Calais en compagnie du ministre de l'Intérieur et de deux commissaires européens pour tenter de montrer que la France ne reste pas inactive sur ce dossier brûlant, sur lequel lui et son gouvernement ont par ailleurs somnolé tout l'été. L'urgence, déjà, était de communiquer.

Des paroles vides de sens

D'ailleurs, le principal intéressé l'a avoué devant micros et caméras en sortant du centre d'accueil...

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