Manuel Valls a assuré mardi que la France choisirait « seule » les « objectifs à frapper » en Syrie et qu'il était « hors de question » que ces frappes contribuent à renforcer le régime du président syrien Bachar el-Assad. « Plusieurs missions » de vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie « ont d'ores et déjà été réalisées » et « cette campagne durera le temps qu'il faudra, plusieurs semaines certainement », a ajouté le Premier ministre lors du débat à l'Assemblée nationale sur l'engagement des forces aériennes en Syrie.
Manuel Valls a ensuite répété que « toute intervention terrestre » occidentale « serait inconséquente et irréaliste », mais a estimé qu'une coalition terrestre de pays de la région pour « libérer la Syrie » du groupe État islamique aurait « le soutien de la France ».
Par ailleurs, 133 personnes parties de France et impliquées dans les filières djihadistes irako-syriennes sont mortes à ce jour, a dévoilé le Premier ministre. « Nous estimons le nombre de Français ou de résidents en France enrôlés dans les filières djihadistes à 1 880 ; 491 sont sur place et 133 ont à ce jour trouvé la mort, et de plus en plus au travers d'actions meurtrières, sous forme d'attentats suicides », a précisé Manuel Valls.
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