Si elle habitait à Rouen près de l'usine chimique Lubrizol, où un important incendie, le 26 septembre dernier, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye « serai[t] restée », a-t-elle assuré jeudi sur BFMTV et RMC. « J'aurais eu des inquiétudes terribles. Vous savez, j'ai trois enfants. Moi, je serais restée parce que je suis quelqu'un d'un peu rationnel, j'essaie de faire confiance dans les gens qui savent, ce sont des experts », a-t-elle déclaré à Jean-Jacques Bourdin.« On a regardé le nombre de passages aux urgences du fait de gens se plaignant de conséquences du panache de fumée ou de l'incendie, on a un peu plus d'une centaine de personnes », a indiqué Sibeth Ndiaye. « On n'est pas dans des proportions qu'on a pu connaître pour d'autres catastrophes industrielles », a-t-elle souligné, appelant à « se raccrocher à de la rationalité ». « La qualité de l'air est parfaitement respirable » et « l'eau est potable », a-t-elle assuré, une semaine après l'incendie au cours duquel plus de 5 000 tonnes de produits chimiques sont parties en fumée.Lire aussi Rouen : « Nous ne voulons pas être rassurés, nous voulons être informés ! »Des résultats « d'ici la fin de la semaine » ?Sur la dioxine, des prélèvements ont montré des résultats « à peu près similaires » dans les endroits atteints par le panache de fumée et ceux qui ne l'ont pas été, « qui se rapprochent du bruit de fond ». Mais...
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