Le président américain Joe Biden, qui quittera ses fonctions la semaine prochaine, a annoncé vendredi qu'il commuait les peines de près de 2.500 personnes condamnées pour des délits non violents liés aux stupéfiant, précisant qu'il avait désormais accordé plus de grâces et de commutations de peines que tout autre président.
Les personnes bénéficiant de la décision de vendredi "purgent des peines disproportionnellement longues par rapport aux peines qu'elles recevraient aujourd'hui en vertu de la loi, de la politique et de la pratique actuelles", a déclaré Joe Biden dans un communiqué.
En décembre, Joe Biden a commué les peines de 37 des 40 condamnés à mort en peine de réclusion criminelle à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle.
Le même mois, il a également annoncé qu'il graciait 39 personnes condamnées pour des crimes non violents et qu'il commuait les peines de près de 1.500 autres personnes qui purgeaient de longues peines d'emprisonnement.
Joe Biden a été critiqué pour avoir gracié son fils, Hunter, qui avait plaidé coupable d'infractions fiscales et avait été condamné pour des infractions liées aux armes à feu.
Les avocats de la défense et les groupes de défense des droits civiques ont redoublé d'efforts pour mettre en lumière les cas les plus probants et ont lancé des campagnes pour aider ceux qui, selon eux, ont été condamnés à tort ou purgent des peines excessives pour des délits non violents.
Les présidents ordonnent généralement une série de grâces vers la fin de leur mandat.
Donald Trump a promis d'accorder sa clémence à au moins certains de ses partisans qui ont pris d'assaut le Capitole le 6 janvier 2021.
(Reportage Costas Pitas à Los Angeles ; version française Mara Vîlcu, édité par Kate Entringer)
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