Au Front national, on n'a pas de militants, on a des fans. Quoi que dise le chef (ou la cheffe), on opine du bonnet. Et gare aux journalistes qui viendraient insister sur les sujets qui fâchent. Les années précédentes, on vantait les mérites de Jean-Marie, cette fois-ci à Marseille, on se demande si le Menhir a vraiment existé... Comme il se doit, les participants expliquent que l'ambiance est bonne, les stands magnifiques, les repas copieux et les voisins très accueillants. À entendre ces élus ou ces adhérents, tout va bien au FN. Il n'existe aucune voix discordante... Pour les plus observateurs, les plus anciens, cette ambiance rappellera celle des Fêtes de l'Humanité des années 1980. Dans ces principautés idéologiques, rien ne peut faire perdre leur sourire et leurs certitudes aux personnes interrogées. À l'université d'été du FN à Marseille, Jean-Marie Le Pen et les réfugiés venus de l'autre rive de la Méditerranée ne troublent personne.
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