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Une partie des cheminots rejoignent les routiers en grève
information fournie par Reuters 18/05/2016 à 11:03

GRÈVES À LA SNCF

GRÈVES À LA SNCF

PARIS (Reuters) - Des cheminots ont cessé le travail mercredi dans le sillage des routiers dans le cadre d'une semaine de grèves reconductibles, notamment dans les transports, pour appuyer la mobilisation contre la loi Travail qui s'essouffle dans la rue.

En moyenne, deux TGV sur trois roulaient, trois RER sur quatre, six Transilien sur 10, quatre Intercités sur 10 et un TER sur deux, selon la SNCF.

La CGT-cheminots et SUD-rail ont appelé à la grève reconductible à la fois pour peser dans les négociations sur les conditions de travail des cheminots et protester contre le projet de loi Travail.

Les organisations ont toutefois opté pour des modalités différentes de grève, chaque mercredi et jeudi pour la CGT-Cheminots et tous les jours pour Sud-Rail.

La CFDT a déposé pour sa part un préavis de grève reconductible pour le 31 mai afin de peser sur les négociations à la SNCF, et non contre la loi Travail.

Les routiers, qui avaient lancé mardi le blocage de sites sensibles et dressé des barrages filtrants, ont reconduit leur mouvement mercredi, à l'appel des fédérations FO et CGT des transports.

Des actions devaient être menées dans le Nord, à Rouen, Caen, Rennes, Le Havre, Bordeaux ou encore Clermont-Ferrand.

Selon la CGT, deux raffineries sont bloquées à Donges (Loire-Atlantique) et à la Mède (Bouches-du-Rhône).

Jeudi, les compagnies aériennes devront annuler 15% de leurs vols à l'aéroport d'Orly en raison d'un appel à la grève de l'Usac-CGT contre la réforme du droit du travail, a indiqué la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).

Mardi, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont de nouveau défilé en France à l'appel des sept syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl) opposés au texte porté par la ministre du Travail Myriam El Khomri.

Mais ils n'étaient que 68.000 à travers la France en comptant Paris, selon le ministère de l'Intérieur, soit un peu plus que les 55.000 de la précédente journée du 12 mai. La CGT revendique pour sa part 220.000 manifestants.

Au plus fort de la mobilisation, le 31 mars, les défilés avaient rassemblé 390.000 à 1,2 million de personnes selon les sources.

Les syndicats, qui nient la faiblesse des dernières journées de mobilisation, appellent à de nouvelles manifestations jeudi.

Malgré la persistance de la mobilisation, François Hollande a affirmé mardi qu'il ne reculerait pas.

(Gérard Bon, édité par Yves Clarisse)

1 commentaire

  • 18 mai 11:16

    Toujours les mêmes !!! Les autres les 18 millions de travailleurs précaires les 6 millions de chômeurs n'ont qu'à subir, les planqués mènent la danse (pas tous les routiers mais les cheminots)


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