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Une partie de l'Antarctique se refroidit à nouveau
information fournie par Reuters 20/07/2016 à 20:17

REFROIDISSEMENT D’UNE PARTIE DE L’ANTARCTIQUE

REFROIDISSEMENT D’UNE PARTIE DE L’ANTARCTIQUE

OSLO (Reuters) - La péninsule antarctique, l'une des régions du monde où le réchauffement climatique était le plus rapide au siècle dernier, connaît depuis le tournant du millénaire un refroidissement dû à des phénomènes météorologiques locaux, écrivent des chercheurs dont les travaux ont été dévoilés mercredi.

Depuis 1998 environ, les températures y ont baissé à un rythme d'à peu près 0,5 degrés Celsius par décennie, soit le même que celui de la hausse observée entre le début des années 1950 et cette date.

L'inversion de la tendance dans cette zone circonscrite du continent antarctique ne signifie pas pour autant que le réchauffement climatique est sur le point de s'arrêter, insiste le chercheur qui a dirigé l'étude publiée dans la revue Nature.

"L'augmentation des gaz a effet de serre (...) est plus que compensée dans cette partie de l'Antarctique" par des variations naturelles de la météorologie locale, a déclaré John Turner, de l'Observatoire britannique de l'Antarctic (BAS), lors d'une conférence de presse par téléphone.

"Nous ne disons absolument pas que le réchauffement climatique s'est arrêté. Au contraire", a-t-il ajouté. "Nous mettons en lumière la complexité des changements climatiques."

Selon les auteurs de l'article, le rafraîchissement des températures s'explique par l'orientation des vents dans la région, qui a peut-être été en partie modifiée par la stabilisation du trou dans la couche d'ozone.

Mais il pourrait ne s'agir que d'un phénomène passager et limité à la seule péninsule antarctique, selon John Turner, qui s'attend à une probable remontée des températures à l'avenir en raison de l'émission massive de gaz à effet de serre.

Le réchauffement accéléré observé jusqu'à la fin des années 1990 dans la péninsule, qui remonte comme un tentacule vers l'Amérique du Sud, avait entraîné la fonte de vieux glaciers et le déclin de certaines colonies de pingouins.

(Alistair Doyle, Simon Carraud pour le service français)

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