On l'appelle "la petite Bygmalion du PS cassoulet". Depuis le 10 septembre, la justice enquête sur plusieurs marchés publics passés par le conseil régional de Midi-Pyrénées avec des sociétés d'évènementiel gérées par des membres de la famille de Kader Arif, l'actuel secrétaire d'État aux Anciens Combattants. Ce très proche du président François Hollande s'était jusqu'alors défendu de toute implication. "Ce sont des affaires qui ne me concernent absolument pas", a-t-il affirmé publiquement en marge d'un déplacement à Boulogne-sur-Mer, le 11 septembre. Des déclarations qui n'ont, semble-t-il, pas suffi à convaincre les enquêteurs.
Le 37 rue de Bellechasse à Paris, où siège le secrétariat d'État aux Anciens Combattants, a fait l'objet d'une visite des limiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff), le 6 novembre dernier. Comme l'indique Mediapart (payant), les policiers ont perquisitionné les bureaux de Kader Arif. Joint par Le Point.fr, le cabinet du secrétaire d'État n'a pas souhaité réagir.
Soupçons de favoritisme et de surfacturation
Depuis que l'affaire a été révélée par Le Canard enchaîné , le 10 septembre, tous les regards sont tournés vers ce proche du chef de l'État. Ex-chef de file des socialistes de Haute-Garonne, Kader Arif était chargé de l'organisation des fédérations du PS de 2005 à 2008, alors que François Hollande était premier...
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