Le cybercrime ne paye plus. La police russe vient d'interpeller, entre le 27 mai et le 2 juin, une cinquantaine de pirates informatiques suspectés d'avoir participé à un vaste « hold-up numérique » en 2011 grâce à un logiciel malveillant. Ce gang de hackers aurait dérobé près de 25 millions de dollars (22 millions d'euros) à la Sberbank, l'une des plus importantes banques russes, fondée en 1841.
Identifiés grâce au concours des experts du Kaspersky Lab et aux informaticiens de la Sberbank, les membres de ce « Lurk gang » - leur surnom en référence au malware utilisé (Trojan Lurk) - étaient parvenus à introduire ce virus dans les ordinateurs du réseau bancaire. Celui-ci compte quelque 200 000 postes pour 260 000 salariés, répartis dans 14 pays. Téléchargé dans des centaines d'agences à travers l'Europe centrale et orientale, via des fichiers « malins », dissimulés dans des pièces jointes attachées à des mails, ce malware avait permis de réaliser des opérations de virement à l'insu des employés.
Le « cheval de Troie » de Lurk
Pour propager le malware, le groupe Lurk avait également infecté un certain nombre de sites web consultés par les salariés, avec des « exploits kits » (des éléments de programmes malveillants exploitant une faille de sécurité informatique). « Une fois infiltré dans le PC de la victime, ce virus commençait à télécharger des modules malicieux...
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