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«Un divan à Tunis»: «Libérer la parole au niveau de l'intime»
information fournie par Le Point 11/02/2020 à 07:11

« Ici, on parle au salon de coiffure ou au hammam, pas chez un psy ! » ironise l'un des personnages d'Un Divan à Tunis. Pourtant, cette businesswoman brushinguée, à qui tout réussit, finira elle aussi par s'allonger sur le divan de Selma. Cette psychanalyste de 35 ans ? interprétée par la captivante actrice franco-iranienne Golshifteh Farahani ?, cheveux bouclés au vent, cigarette au bec, tattoos gravés sur la peau, a décidé de quitter Paris pour ouvrir un cabinet dans la banlieue sud de Tunis, à Ez-Zhara. Une drôle de mission, nettement moins cocasse qu'elle en a l'air.Pour son premier long-métrage, Manèle Labidi, diplômée en sciences politiques, a fait le choix de s'intéresser à un sujet peu exploité dans le paysage cinématographique arabe. En apparence éloignée des préoccupations sociales de la Tunisie, la psychanalyse a pourtant connu un pic d'intérêt auprès de la classe moyenne après la révolution, laquelle a eu un impact considérable sur le psychisme de la population. À travers les ressorts de la comédie, la réalisatrice franco-tunisienne de 36 ans livre une fresque sociale teintée de tendresse et d'humour pour mieux dépeindre un pays en pleine reconstruction sociale, politique, économique et administrative. Entretien avec Le Point Afrique.Lire aussi En Tunisie, le renouveau du cinéma grâce à une génération qui brise les tabousLe Point Afrique : Vous êtes binationale, comme l'actrice principale du film Golshifteh...

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