Il n'y a pas de petites économies pour le gouvernement italien. Le président du Conseil Matteo Renzi, qui a lancé des réformes tous azimuts, va prendre la présidence tournante de l'Union européenne au 1er juillet. Un rôle qui change de main tous les six mois et qui s'accompagne de la mise en ligne d'un site internet ad hoc. Mais cette vitrine numérique de l'action italienne se passera cette fois d'une version en français et en allemand, rapporte EurActiv.fr. Ces deux langues sont pourtant reconnues comme langue de travail dans l'Union européenne. Seuls les anglophones et les italophones pourront naviguer sans souci sur ledit site internet.
Un "grappillage" sans conséquence ? Pas pour l'eurodéputée Michèle Rivasi (EELV) : "C'est un scandale. Lorsqu'on regarde la montée des eurosceptiques à laquelle on a assisté pendant les élections européennes, c'est presque de la provocation", critique-t-elle, interrogée par EurActiv.fr. Le média spécialiste de l'information européenne note d'ailleurs que "depuis 2007, l'ensemble des présidences tournantes de l'UE a mis un point d'honneur à produire des sites multilingues, comprenant systématiquement des traductions en allemand, français, anglais et en langue nationale". En juillet 2008, quand la France avait pris la présidence tournante, son site était proposé en français, allemand, anglais, espagnol, polonais et... italien.
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