Gregoire Defrel - 18.06.2014 - Latina / Cesena - Finale Play Off Serie B -Rome
Ces dernières années, bon nombre de jeunes prospects français ont décidé de mettre le cap sur l’Italie, avant même d’avoir décrocher leur premier contrat professionnel. Pourquoi cet exode massif ? Explications.
Aylan Benyahia-Tani (Empoli), Issiaka Kamate (Inter), Clinton Nsiala (Milan) mais aussi Kévin Mercier (Bologne), pour ne citer qu’eux car la liste est longue. Au total, pour cette saison 2023-2024, ce ne sont pas moins de vingt joueurs français (ajouter à cela quatre autres joueurs formés en France mais qui ne jouent pas avec la nationalité française) à évoluer en Primavera-1, l’équivalent du championnat national U19. À titre de comparaison, ils étaient seulement quatre six ans auparavant. Si la grande majorité sort des centres de formation tricolore, d’autres joueurs passés sous les radars des mastodontes français sont parvenus à exploser en Italie. C’est le cas notamment d’Issiaka Kamate qui – à même pas 16 ans – a quitté Montfermeil pour rallier le club vice-champion d’Europe. Depuis, le bambino a explosé au sein de la Primavera intériste, en témoignent ses statistiques cette saison : 12 matchs joués, 7 buts, 2 passes décisives et surtout deux convocations avec l’équipe première. L’herbe serait donc plus verte chez les voisins transalpins ?
Coup de foudre à l’italienne
À l’été 2019, après trois saisons passées au centre de formation, Steeve-Mike Eyango n’est pas conservé par les Girondins de Bordeaux. Mais alors que de nombreux clubs français sont intéressés pour le récupérer (Strasbourg, Brest, Caen), lui décide de mettre le cap vers l’Italie, plus précisément Gênes. « À ce moment-là, j’avais besoin de voir ailleurs. Quelques mois avant, j’avais fait une détection à Sassuolo et j’ai directement accroché à la vision du football en Italie. Quand je signe au Genoa, je ne suis encore qu’un simple U19, mais je suis tout de suite considéré comme un semi-professionnel » , explique le regista . Une soif d’aventure donc, conjuguée à une philosophie italienne plus séduisante, telles seraient les raisons qui pousseraient nos jeunes prospects à rallier la Botte. C’est le coup de foudre pour Steeve-Mike qui juge le championnat de Primavera plus professionnalisant : « Il est ultra-compétitif, complètement différent de ce que j’ai connu à Bordeaux. Les matchs sont diffusés, les attentes sont grandes, j’avais l’impression de jouer dans un championnat professionnel. Tout y est décuplé
Par Tristan Pubert pour SOFOOT.com
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