En un week-end, les chances de voir le processus de paix aboutir entre le gouvernement turc et les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) se sont envolées. La tension entre les deux camps est à son comble, une semaine seulement après le terrible attentat de Suruç qui a coûté la vie à 32 personnes.
Depuis vendredi, l'armée turque s'est lancée dans une guerre totale contre le terrorisme régional. Elle bombarde simultanément des positions de l'État islamique en Syrie et celles du PKK, sur le territoire irakien. Alors que les frappes contre les djihadistes se sont tues, dimanche soir, les F-16 turcs continuaient de frapper les rebelles kurdes, retranchés dans les monts Kandil, bastion du PKK en Irak. Le bilan est encore inconnu.
851 arrestations
Des bombardements qui font suite à l'assassinat revendiqué par la branche armée du PKK de deux policiers, mercredi, dans le sud-est du pays. Et, durant le week-end, l'organisation kurde a multiplié ses attaques contre les forces de l'ordre et les militaires turcs. Samedi soir, une voiture piégée a explosé près de Diyarbakir, principale ville kurde de Turquie, tuant deux soldats et en blessant quatre autres.
En parallèle, la police antiterroriste turque a multiplié les arrestations à travers le pays contre des partisans du PKK mais également des cellules de l'État islamique et des membres du groupe d'extrême gauche DHKP-C. En trois jours, ce sont 851 personnes...
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