Le leader turc a tout mis en ?uvre ces dernières semaines pour voir son pays retourner aux urnes au plus vite. Un empressement politique dont lui et son ancien parti, l'AKP, pourraient pourtant ne pas sortir indemnes.
Le président Recep Tayyip Erdogan a manifesté sans ambiguïté sa volonté de voir la Turquie retourner aux urnes dans les plus brefs délais. Ce sera chose faite le 1er novembre prochain, lors de la tenue de législatives anticipées, le Premier ministre intérimaire Ahmet Davutoglu ayant échoué dans sa quête de coalition gouvernementale avec les autres formations politiques turques.
Le pari d'Erdogan ? Pourtant tenu à la neutralité, le président entend bien faire triompher de nouveau le parti islamo-conservateur qu'il a cofondé et dirigé pendant plus d'une décennie : l'AKP. Une formation qui, après treize années hégémoniques au Parlement turc, n'a obtenu que 40,9 % des voix, perdant ainsi sa majorité absolue. Un camouflet en partie dû à l'entrée fracassante au sein de l'hémicycle du parti pro-kurde HDP (13 %). Ce résultat ruinait les espoirs du leader turc de mettre en ?uvre une révision constitutionnelle censée doter la Turquie d'un régime présidentiel.
L'AKP en baisse dans les sondages
Mais le coup est risqué. Surtout que, depuis la fin juillet, le pays a doublé sa crise politique d'une crise sécuritaire interne sans précédent. En trois semaines, les combats qui opposent Ankara et les...
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