Le cliché, posté sur Facebook il y a quelques jours, a rapidement été relayé sur les réseaux sociaux en Tunisie. Le rappeur Emino y pose tout de noir vêtu, keffieh autour du cou, devant un drapeau de l'État islamique. Le jeune homme serait en Irak et aurait rejoint l'organisation djihadiste. Pourtant, le jeune homme de 25 ans n'était pas vraiment connu pour prêcher l'islam radical. Issu de la classe moyenne tunisienne, il dénonçait régulièrement les exactions policières en Tunisie. Populaire, Emino faisait dans ses clips l'éloge de la vie facile, du luxe, des femmes, et se met en scène cigare au bec et bouteille de whisky à la main. Le journaliste de RFI, David Thomson, qui a relayé la nouvelle de son départ sur Twitter, l'avait rencontré il y a deux ans à Tunis. "Il était en mode Jack Daniel's/pétard au réveil", écrit-il.
La dernière fois que j'ai vu Emino ds son studio en 2013 à Tunis il était en mode Jack Daniels/pétard au réveil.2 ans après il rejoint l'Ei.- David Thomson (@_DavidThomson) 17 Mars 2015
Emino, qui possédait un studio d'enregistrement dans sa chambre du quartier de la Manouba, avait été condamné en 2012 pour "possession de cannabis" et avait écopé de huit mois de prison. Depuis son départ, la consternation ne se limite pas à ses fans. Une équipe de 13 h 15 le samedi - magazine de France 2 - a rencontré son avocat, Me Mrabet, encore sous le choc. "Sa famille est en peine, on est tous bouleversés, on...
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