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Tunisie : des preneurs d'otages gagnent leur bras de fer contre l'État
information fournie par Le Point 13/10/2015 à 16:41

Connue pour ses vestiges historiques, la ville de Sabratha se situe à mi-chemin entre Tripoli et la frontière tuniso-libyenne. Une centaine de Tunisiens ont été pris en otages pendant vingt-quatre heures par des milices, dont la composition reste pour l'instant indéterminée. Leur action était une réponse à l'arrestation du doyen du conseil municipal de la ville de Sabratha samedi, à l'aéroport de Tunis-Carthage. Les milices exigeaient la libération du doyen en échange des Tunisiens. Ils ont obtenu gain de cause en milieu de journée. Parmi les otages, une vingtaine étaient originaires de Kasserine, ville du centre-ouest tunisien. Une cellule de crise opère au ministère des Affaires étrangères à Tunis et des ONG ont participé aux pourparlers.

Cette affaire rappelle, toutes proportions gardées, le kidnapping de dix agents du consulat de Tunisie à Tripoli le 12 juin dernier. Les auteurs du coup de force, un clan affilié à Fajr Libya, avaient exigé la libération de Walid Klib, l'un des leurs, soupçonné de terrorisme. Après cinq jours de bras de fer, Klib était expulsé de sa prison tunisienne et les fonctionnaires tunisiens remis à la frontière, au poste de Ras Jedir. Dans la foulée, les autorités tunisiennes fermaient leur consulat à Tripoli.

1 commentaire

  • 13 octobre 17:23

    Comment appellent-ils ça ? la démocratie tunisienne...


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