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Trop de terminaux méthaniers? "Mieux trop que pas assez", répond Pouyanné
information fournie par Boursorama avec AFP 19/01/2024 à 12:36

Patrick Pouyanné à Paramaribo, Suriname, le 13 septembre 2023. ( AFP / JASON LEYSNER )

Patrick Pouyanné à Paramaribo, Suriname, le 13 septembre 2023. ( AFP / JASON LEYSNER )

Le PDG de TotalEnergies a estimé vendredi que l'Europe n'était pas en surcapacité de terminaux méthaniers et qu'il en valait "mieux trop que pas assez" pour continuer en Europe d'importer du gaz par la mer en remplacement de celui que la Russie n'envoie plus dans ses gazoducs depuis son invasion de l'Ukraine en février 2022.

"Non, je pense qu'on n'en a pas trop fait", a déclaré depuis le forum économique mondial de Davos, le PDG de TotalEnergies qui était interrogé par BFM Business sur les investissements massifs réalisés en Europe pour installer dans des ports des terminaux d'importation de gaz à l'état liquide (GNL).

Dans un contexte de baisse de la consommation de gaz en Europe, des ONG comme Greenpeace ont fait valoir ces derniers mois que ces installations devenaient inutiles. Entre janvier et septembre 2023, le taux d'utilisation moyen des terminaux d'importation de GNL de l'UE était de 58%, avançait en octobre le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis).

Mais pour Patrick Pouyanné, "on est quand même durablement lié à l'importation de gaz naturel liquéfié en Europe", venu principalement des Etats-Unis mais aussi de Russie, via TotalEnergies qui détient 20% dans le champ gazier de Yamal LNG en Sibérie.

"Donc il vaut mieux avoir trop que pas assez (d'infrastructures) parce que sinon, on a bien vu, les clients ne vont pas accepter de ne pas assez avoir de gaz, donc je pense que c'est mieux pour le continent d'avoir un peu plus d'infrastructures que pas assez", a ajouté le dirigeant de l'entreprise qui se présente comme le 3e acteur mondial dans le GNL et qui a aussi beaucoup investi aux Etats-Unis.

"On n'avait pas assez (d'infrastructures) pour faire face à la fin du gaz russe. Je pense que durablement, l'Europe se passera de Russie. Oui, on risque de surinvestir dans l'infrastructure, mais bon, c'est nécessaire puisqu'on va importer", a-t-il ajouté en soulignant que l'Europe est "fondamentalement déficitaire" en gaz.

"A long terme, on peut peut-être se passer du gaz, mais enfin, quand on veut faire de l'électricité et sortir du charbon, ne faire que d'électricité renouvelable sans avoir un moyen flexible de production électrique qui (complète) l'intermittence des énergies renouvelables, c'est quand même très compliqué", a-t-il aussi déclaré.

9 commentaires

  • 19 janvier 14:53

    Et meme si l eolien fait des emissions relativement faible de CO2 ... le PB se pose de ce que l on utilise qd il n y a pas de vent ... le nucleaire ca ne sert à rien ca coute presque autant à l arret ... l ideal avec l ennergie du vent serait de retourner au fossile gaz ou mieux pour produire plus de carbone le GNL ou le charbon .., en gros c est la meme chose en carbone


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