Il ressent un "sentiment d'injustice" et se montre excédé. L'ex-secrétaire d'État Thomas Thévenoud, contraint à la démission pour s'être soustrait au fisc, a été violemment critiqué mardi par ses pairs : les députés de tous bords s'indignent de le voir conserver son siège en dépit du scandale. "Je répète que je n'avais pas d'intention frauduleuse", a-t-il déclaré à la radio RTL. "J'avais déjà commencé à régulariser. Et j'ai accéléré cette régularisation, avec le dernier paiement le 1er septembre", explique-t-il. "Je n'ai pas peur du contrôle fiscal", ajoute-t-il en référence à l'enquête demandée par l'UMP. "On verra que je n'ai pas fraudé. Ma situation aujourd'hui est à jour."
Sur BFM TV, le député de Saône-et-Loire répète qu'il ne s'est "jamais enrichi" et "jure qu'il ne se laissera pas faire". "Je vais écrire à l'administration fiscale pour demander le bordereau qui montre que j'ai réglé ma situation", ajoute-t-il, avant de demander du "temps" pour "prouver (s)a bonne foi". "Qu'on me laisse tranquille !"
Un peu plus tôt dans la journée, l'élu contactait Metronews pour s'émouvoir d'un article publié dans l'après-midi : le journal y expliquait qu'il avait également omis de déclarer à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) une entreprise individuelle, créée en juin 2012. "Je n'ai jamais gagné d'argent avec cette entreprise et, contrairement à ce que j'ai pu lire, ce n'est pas une...
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