Avec seulement douze petites minutes offertes par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) à La République en marche (REM) pour ses clips de campagne, le parti présidentiel s'estime injustement traité à 15 jours des législatives.
Il disposera en tout et pour tout de sept minutes pour le premier tour et de cinq pour le second, alors que ses concurrents socialistes se sont vu attribuer deux heures d'antenne par le gendarme de l'audiovisuel, soit dix fois plus. Forts de leurs 193 députés, les candidats Les Républicains auront, eux, droit à 1 h 44 d'antenne. Le Front national ou La France insoumise sont dans le même cas que la REM. LIRE aussi Les élections législatives... en chiffres !
Le CSA saisi
C'est en effet la représentation à l'Assemblée nationale qui détermine le temps d'antenne attribué aux différents partis. Une règle que conteste Catherine Barbaroux, la présidente par intérim de la REM. Dans un communiqué publié ce jeudi, elle annonce avoir "saisi le juge des référés du Conseil d'État de cette décision au nom de la défense du pluralisme politique, de l'équité entre les formations politiques et de la nécessaire prise en compte de la demande profonde de renouveau exprimée par les électeurs lors de l'élection présidentielle".
Une question reste en suspens : comment comptabiliser le temps de parole pour les candidats...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer