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Superligue : L’Union européenne contre le foot ?
information fournie par So Foot 21/12/2023 à 15:05

Superligue : L’Union européenne contre le foot ?

Superligue : L’Union européenne contre le foot ?

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a donné un feu vert possible inespéré pour la Superligue. Au nom de ses principes libéraux, elle a sapé d’un seul coup l’autorité de l’UEFA et de la FIFA. Un séisme similaire à l’arrêt Bosman ? Cela reste à voir.

L’annonce de la décision de la CJUE a fait l’effet d’un coup de tonnerre. Ils étaient nombreux à imaginer que cette juridiction ferait forcément obstacle à la Superligue et conforterait « l’exception sportive » dont bénéficiaient l’UEFA et la FIFA. Surtout après l’avis de son avocat général, un an plus tôt : « Les règles de la FIFA et de l’UEFA soumettant toute nouvelle compétition à une autorisation préalable sont compatibles avec le droit de la concurrence de l’Union. » Bref, que le football demeurerait en dehors de la stricte règle de la libre concurrence (dans la mesure où l’on considère, ce qui est évidemment faux, que les deux instances du foot ne sont pas des entreprises commerciales). Seulement, la Cour de justice a estimé dans une décision rendue ce jeudi matin que « les règles de la FIFA et de l’UEFA soumettant à leur autorisation préalable la création de tout projet de nouvelle compétition de football interclubs, telle que la Superligue, et interdisant aux clubs et aux joueurs de participer à celle-ci, sous peine de sanctions, sont illégales ».

Il s’agit évidemment d’une victoire, du moins médiatique, pour les maîtres d’œuvre de ce projet de ligue fermée. Il ne faut pas cependant en surestimer les conséquences immédiates. L’avocat Pierre Barthélémy l’a expliqué sur Twitter/X dans la foulée de ce communiqué : « La CJUE se fonde sur l’absence de critère garantissant transparence, objectivité, absence de discrimination et proportionnalité. J’en déduis qu’il suffirait à la FIFA et à l’UEFA de prévoir des critères garantissant transparence, objectivité, absence de discrimination et proportionnalité pour justifier d’une position dominante compatible avec le droit européen. Ça ne garantit donc pas la naissance d’une Superligue. » Même son de cloche chez l’économiste du sport Christophe Lepetit sur le même réseau social. Lui parle d’un « ni-ni européen, une victoire pour les uns et une défaite pour les autres. Mais ni triomphe ni camouflet. Juste la réaffirmation de la primauté du droit de la concurrence et de la spécificité sportive à démontrer pour prendre des décisions . »…

Par Nicolas Kssis-Martov pour SOFOOT.com

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