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Sochaux, la mort dans l’âme du foot français
information fournie par So Foot 02/08/2023 à 17:32

Sochaux, la mort dans l’âme du foot français

Sochaux, la mort dans l’âme du foot français

Le sort du FC Sochaux s’avère plus qu’incertain après la décision négative du CNOSF. En cas de disparition du club, une part de l’histoire et de la mémoire du foot français s’évanouirait sous nos yeux. Le capitalisme dans le foot ne verse pas dans le sentimentalisme, surtout pour ses aînés.

Le CNOSF a parfois sauvé des clubs français des griffes de la vilaine DNCG, le RC Lens peut encore l’en remercier. Sochaux n’aura pas cette chance. Pourtant, tout le monde, surtout dans la région (politiques, personnalités, supporters), avait entonné sa petite note élégiaque, pour faire pression en jouant sur la corde sensible. Y compris le président de la République, qui se serait montré « très sensible à la situation » , du moins à en croire Nicolas Pacquot, député Renaissance du Doubs. La Macronie a aussi ses limites en matière de ballon rond. Même Kylian Mbappé ne répond plus au téléphone. Le projet de Romain Peugeot, avec ses airs de rédemption après l’abandon par sa famille de ce trésor national, n’aura pas suffi à convaincre l’institution sportive suprême. Sochaux ne pourra normalement pas évoluer en Ligue 2 la saison prochaine, ce qui devrait faire le bonheur d’Annecy. Le dépôt de bilan semble devenir une issue de plus en plus probable, accompagné d’une descente dans les limbes des divisions inférieures, même si M e Laurent Cotteret a annoncé que le club allait abattre sa dernière carte. Dans le pire des cas, certains se souviendront que le Racing Club de Strasbourg avait failli lui aussi disparaître avant de ressusciter. Mais le contexte n’est pas comparable, ni l’époque d’ailleurs.

Sochaux et les trous noirs de l’Hexagone

Le profil de Sochaux reste irremplaçable, tout comme sa contribution à la singularité du foot français. Il a grandement accéléré l’adoption tardive du professionnalisme en 1932 au pays de Coubertin. Il était le fleuron d’une industrie automobile qui pesait si lourd sur le sport tricolore d’avant-guerre (l’ancêtre de L’Équipe s’appelait L’Auto ). Les patrons français investissaient dans les stades pour renforcer un paternalisme censé immuniser les ouvriers du microbe rouge des syndicats. Un club qui évoluera ensuite dans une enceinte baptisée Auguste Bonal, l’un des rares dirigeants patronaux entré en résistance, et inaugurée en présence des représentants de la CGT de l’usine qui jouxtait le stade. Bref, un club patronal mais d’ouvrier. Un club où les pros visitaien

Par Nicolas Kssis-Martov pour SOFOOT.com

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