Charles Simon pourrait se targuer de détenir un record peu commun. Celui d'avoir été placardisé pendant douze ans par son employeur, la SNCF, et d'avoir touché tous les mois un joli petit pactole de 5 496,69 euros brut. Le 1er septembre, à la suite de la révélation de son cas début août par Le Point.fr, la SNCF a fini par affecter son employé à un nouveau poste. « J'ai été présenté au dirigeant de SNCF consulting [une filiale de la SNCF, NDLR] qui n'est autre que mon ex-directeur quand j'étais chef d'établissement de l'Aisne », explique-t-il dans l'un de ses nombreux communiqués de presse envoyés quotidiennement aux médias.
L'ex-placardisé assure qu'il ira travailler « avec plaisir » et qu'il ne provoquera « aucun souci » dans ses nouvelles fonctions. Mais Charles Simon, en « grande gueule » revendiquée, ne compte pas s'arrêter là. D'ici quelques jours, il présentera à la justice un dossier rassemblant les différentes fraudes dont son employeur aurait été victime. Ces dernières s'élèveraient à plus de 20 milliards d'euros depuis 2002. N'hésitant pas à se comparer à Edward Snowden, il réclame le statut de lanceur d'alertes et demande le respect de la loi Cahuzac qui les protège.
En jusqu'au-boutiste qui se respecte, Charles Simon réclame toujours à Guillaume Pepy le poste de contrôleur général de la SNCF. Le seul emploi qui serait digne de sa qualité de lanceur d'alertes, se vante-t-il le plus...
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