« Une cabale, ni plus ni moins. » Huit mois après l'été tumultueux qui a abouti à la démission de son mari, ministre de la Transition écologique à l'époque, Séverine Servat de Rugy revient pour la première fois sur une affaire dont elle dénonce l'injustice. Dans un livre, La Marche du crabe (Michel Lafon), elle raconte sa vérité. « Mais les gens ont-ils vraiment besoin d'une vérité ? » s'interroge-t-elle ce 8 mars dans un entretien accordé au Journal du dimanche.« Dans cette affaire, j'ai eu l'impression d'être instrumentalisée de façon sexiste, comme si j'étais une faille, dénonce la journaliste. Quand on veut déboulonner un homme politique, il est facile de s'attaquer à sa compagne : elle est plus vulnérable. » Si elle se défend de tout règlement de compte et tient un rappel que, en gouvernement, « ce n'est pas une armée de profiteurs, mais des gens qui travaillent au-delà de la raison », un membre du gouvernement de l'époque, un seul, est clairement pointé du doigt dans l'ouvrage. Son nom, Benjamin Griveaux.Lire aussi Qui veut la peau de François de Rugy ?« De la meute, Griveaux est passé du côté du gibier »À l'époque, le porte-parole du gouvernement avait un tantinet accablé son ministre de l'Écologie après la diffusion des photos d'un dîner où était servi du homard. Griveaux déplorait alors « l'image terrible » donnée de la fonction de ministre par François de Rugy tandis que lui cuisinait...
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