À peine ouverte, déjà close ? La parenthèse socialiste au Sénat risque d'être de courte durée. La gauche a de fortes chances de perdre sa majorité aux élections sénatoriales, le 28 septembre. Auquel cas le Sénat, tenu par la droite pendant plus de cinquante ans, retournerait à ses fondamentaux, mettant fin à la - relative - mainmise de la gauche sur le pouvoir législatif. "Le contexte est vraiment mauvais", glisse, peu optimiste, un cadre socialiste. Les 178 sièges à renouveler - dont 65 socialistes, 5 du groupe communiste et 12 du groupe de gauche RDSE - sont entre les mains des quelque 87 000 grands électeurs, composés à 95 %... d'élus municipaux. Mauvais signe pour les socialistes, après le violent camouflet des municipales. La droite, grande gagnante du scrutin, part aux sénatoriales avec un avantage certain. D'autant que la politique menée par le gouvernement, ces derniers mois, n'est pas du genre à conforter les élus locaux. "Le contexte est mauvais, on force au mariage des élus et ils pensent qu'on les spolie, confie-t-on à Solférino, ils n'aiment pas être bousculés." Le plan de réduction des dépenses de Manuel Valls, qui prévoit 11 milliards d'euros d'effort pour les collectivités locales, auquel s'ajoute la réforme territoriale qui, même dans le camp socialiste, n'a pas ravi tout le monde... Le calendrier n'est pas franchement favorable. "Après, il y aura les cantonales et les régionales, quoi qu'il en soit, ce genre de...
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