Dans le cadre du « Ségur de la santé », le gouvernement a proposé jeudi 9 juillet un protocole d'accord prévoyant une hausse minimale des salaires de 180 euros net par mois pour le personnel hospitalier, en première ligne face à l'épidémie de coronavirus. Et l'enveloppe allouée aux rémunérations a été portée mardi à 7,5 milliards. Des gestes de l'État qui n'iront toutefois pas sans contreparties. Comme le rapporte Les Échos , l'exécutif compte imposer certaines mesures pour obtenir des réorganisations à l'hôpital.
Des forfaits d'heures supplémentaires devraient ainsi être mis en place, pour assouplir l'organisation des 35 heures à l'hôpital. L'objectif pour les établissements ? Fidéliser les employés, qui cumulent pour certains un deuxième travail ou font de l'intérim, et mieux planifier leurs heures, comme l'explique le journal économique. Ceux qui seront volontaires pourront négocier un forfait d'heures supplémentaires chaque semaine ou chaque mois.
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Une annualisation du temps de travail
Dans le projet de protocole d'accord avec les agents hospitaliers, le gouvernement espère également mettre en place des « dispositifs d'annualisation du temps de travail » pour l'ajuster aux « variations de l'activité tout au long de l'année à l'intérieur de cycles hebdomadaires
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