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Ségolène Royal prône la gratuité des autoroutes le week-end
information fournie par Reuters 14/10/2014 à 12:32

SÉGOLÈNE ROYAL VEUT DES AUTOROUTES GRATUITES LE WEEK-END

SÉGOLÈNE ROYAL VEUT DES AUTOROUTES GRATUITES LE WEEK-END

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal a prôné mardi une baisse de 10% des péages autoroutiers et la gratuité des réseaux le week-end alors que les concessionnaires rencontrent le Premier ministre, Manuel Valls, pour lui signifier leur opposition à l'instauration d'une nouvelle taxe sur les autoroutes.

La ministre de l'Ecologie avait déclaré la semaine dernière envisager un nouveau prélèvement sur les bénéfices des autoroutes pour combler le trou laissé par l'abandon de l'écotaxe dans le financement des infrastructures. Mardi, elle a précisé quelques pistes, tout en soulignant qu'elles étaient "à discuter".

"Puisqu'il y a 20% de tarifs en trop (...) Je souhaite qu'il y ait une baisse des tarifs d'autoroutes de 10% avec une gratuité par exemple le week-end", a-t-elle déclaré sur RTL. "Et sur les 10% restants, que ça vienne financer le fonds d'investissement sur les infrastructures.

Le ministre des Finances, Michel Sapin, qui soulignait la semaine dernière les grandes difficultés d'une telle réforme au regard des contrats de concession signés en 2004, précise mardi dans Les Echos qu'il n'est "pas sûr qu'une solution puisse être trouvée pour financer des projets dès 2015".

Mais il ajoute : "C'est une bonne idée de vouloir faire contribuer davantage (les sociétés d'autoroute) alors qu'elles ont été privatisées dans des conditions trop avantageuses. Et si certaines dispositions peuvent être prises par voie législative, il faut les examiner."

Les principaux opérateurs feront connaître mardi matin au Premier ministre leur réaction à ces diverses propositions, lors d'une rencontre à huis clos à Matignon.

Selon une source du secteur, Pierre Coppey, président de l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa) et directeur général délégué de Vinci, sera présent au rendez-vous. Outre Vinci Autoroutes, Eiffage et Sanef-SAPN (Abertis) seront représentés.

FEU VERT DE BRUXELLES IMMINENT

Malgré la multiplication des appels à une évolution du régime des autoroutes, les concessionnaires ne sont pas prêts à se laisser faire, forts de l'article 32 des contrats de concession qui prévoit le principe de compensations en cas de prélèvement nouveau.

Selon Le Figaro, dans l'hypothèse d'une nouvelle taxe, les opérateurs menacent de ne pas appliquer le plan national de relance des autoroutes signé avec l'Etat à l'automne 2013, tirant un trait sur les créations d'emplois associées.

Ce plan, qui n'a toujours pas reçu le feu vert de Bruxelles, prévoyait initialement 3,6 milliards d'euros d'investissements à réaliser par les concessionnaires en échange d'un allongement de la durée des concessions.

Selon les informations des Echos, la Commission européennedevrait finalement avaliser dans les prochains jours un montant de 3,2 milliards d'euros. "Selon des sources au fait du dossier, APRR et AREA (groupe Eiffage), seraient les sociétés concessionnaires les moins bien loties", écrit le quotidien.

D'après lui, plusieurs projets sur les six planifiés auraient été retoqués, ce qui ramènerait de 934 à environ 700 millions d'euros le montant des travaux à effectuer au final sur le réseau du groupe. Les allongements de concession négociés avec l'Etat (trois ans et demi environ) seraient réduits en proportion, ajoutent le quotidien.

Le groupe Abertis (12 opérations planifiées sur les réseaux Sanef et SAPN pour 668 millions de travaux) et surtout Vinci (huit opérations pour près de deux milliards d'euros), s'en tireraient beaucoup mieux, ce dernier voyant, d'après une source des Echos, tous ses chantiers approuvés.

La Commission européenne, à qui le plan de relance a été notifié officiellement en mai après de longs mois de préparation, aurait validé les dossiers proposant des élargissements du réseau, mais se serait opposée aux opérations qui s'apparentent à des extensions du réseau, sauf le fait de raccorder deux tronçons existants.

Vinci et Eiffage ont refusé de commenter ces informations et aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès de Sanef ou de l'Asfa.

(Gilles Guillaume et Marion Douet, édité par Jean-Michel Bélot)

7 commentaires

  • 14 octobre 17:51

    Cette na.na est dans un syndrome anticapitalistique névro.tique. Il lui faut des cibles à combattre ! Elle enchaine idées saugrenues sur idées saugrenues comme une midinette enfile les perles. l'effaceur la vérité te gonfle...


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