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Secteur aérien : "On sera en sous-effectifs pour passer l'été", déplore l'Union des aéroports français
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/05/2022 à 14:29

( AFP / VALERY HACHE )

( AFP / VALERY HACHE )

Dû à ce sous-effectif, "il y aura des attentes supplémentaires aux contrôles et ailleurs", selon Thomas Juin, le président de l'Union des aéroports français, sur France Info ce mardi 10 mai.

La saison estivale avance à grands pas, et le secteur aérien, particulièrement frappé par les restrictions sanitaires au plus fort de l'épidémie, voit la demande rebondir, faisant grimper les craintes d'un funeste scénario. A cela s'ajoute la pénurie de personnel. Thomas Juin, le président de l'Union des aéroports français, s'en est inquiété auprès de France Info ce mardi 10 mai. "Il ne faut pas se faire d'illusions, on sera en sous-effectifs pour passer l'été", a-t-il mis en garde. "Clairement, il y aura des attentes supplémentaires aux contrôles et ailleurs", a continué Thomas Juin.

"La difficulté, c'est qu'on a des recrutements aujourd'hui - il y a véritablement des renforcements d'effectifs - mais il faut des temps de formation. Et pour un agent de sûreté, par exemple, il faut trois à cinq mois de formation. Autant vous dire que nous ne serons pas au rendez-vous en termes d'effectif nominal cet été. Mais nous allons faire le maximum, bien sûr", a-t-il poursuivi.

Les passagers devront "être patients"

Pour la saison estivale, Thomas Juin demande aux vacanciers dans les aéroports d'"être patients et puis également bien regarder les délais de présentation à l'enregistrement qui sont indiqués par les compagnies aériennes. On va ajuster cela avec les compagnies. Si la situation se crispe, il faut que les passagers respectent bien les consignes."

L'appétit de voyages réfréné pendant deux ans s'est enfin libéré. Eurocontrol a compté fin avril un nombre de vols équivalant à 83% du niveau de la même période de 2019, malgré la guerre en Ukraine, le choc pétrolier et l'inflation. Pour l'été, l'organisme de surveillance du trafic aérien européen prévoit jusqu'à 95% du niveau de 2019, tandis que les compagnies signalent des réservations massives.

Le trafic aérien mondial était tombé en 2020 à un tiers de celui de l'année précédente.

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1 commentaire

  • 11 mai 08:37

    tant mieux si il y a moins de vols. ça fait du bruit, ça bousille le ciel bleu, et ça rejette un max de co2 et vapeur d'eau (cirrus) .à quand un prix du kérosène taxé comme l'essence ????? il faut tondre tous ces gens qui pollue les destinations, pour oublier leur vacuité en allant a l'autre bout du monde.


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