Du cycliste Marco Pantani, le « plus grand des grands », à Mihajlovic, l'entraîneur « guerrier » du club de foot de Bologne luttant contre un cancer, en passant par feu Lucio Dalla, l'une des grandes figures de la chanson italienne, Matteo Salvini n'oublie personne. En pleine campagne électorale, le chef de la Ligue (extrême droite) prend un soin méticuleux à n'omettre aucun des héros du panthéon de l'Émilie-Romagne. Pas même le prosciutto de Parme et le parmesan, encensés eux aussi dans les discours de l'ex-vice-Premier ministre. De quoi flatter l'orgueil des habitants de cette province du centre-nord de l'Italie qui, le 26 janvier, sont appelés à renouveler leur conseil régional.Et, en meeting sous le ciel gris de Maranello ce week-end, comment ne pas célébrer le génie d'Enzo Ferrari, dont l'empire automobile fait aujourd'hui vivre cette petite cité de 17 000 habitants au c?ur de l'Émilie-Romagne ? « Il disait toujours que la plus belle victoire, c'est celle qui doit encore arriver », rappelle le Milanais, casquette à l'effigie de la marque au cheval cabré vissée sur la tête. Pour « Il Capitano », c'est dimanche que tout se joue. La coalition de droite (rassemblant la Ligue, Forza Italia de Berlusconi et les post-fascistes de Frères d'Italie) pourrait bien s'emparer de cette région acquise à la gauche depuis un demi-siècle.Rythme effréné« Il n'y a pas de défi impossible, il n'y a que des territoires à conquérir »,...
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