Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste du Sahel affiliée à Al-Qaïda, s'est dit prêt à accepter de négocier avec Bamako à la suite de la récente décision du président malien Ibrahim Boubacar Keïta de rompre avec la ligne directive suivie officiellement depuis 2012. Mais à une condition : que la France et l'ONU retirent leurs forces du Mali.Lire aussi « Il y a bien des contacts avec les djihadistes », admet le président malienUne conditionnalité en guise de premier pas« Nous sommes prêts à engager des négociations avec le gouvernement malien, dont le président a annoncé son souhait de négocier avec (le GSIM) afin de discuter des moyens de mettre fin au conflit sanglant entré dans sa septième année à cause de l'invasion des croisés français », dit le groupe dans un communiqué publié par sa plateforme al-Zallaqa et authentifié lundi 9 mars par le Centre américain de surveillance des sites djihadistes SITE. « Nous n'avons pas d'autre condition préalable pour prendre part à ces négociations » que ce que le GSIM présente comme la demande des Maliens, « à savoir la fin de l'occupation raciste et arrogante des croisés français ». « Il ne saurait être question de négociations à l'ombre de l'occupation avant le départ du Mali de toutes les forces françaises et de ceux qui les suivent », dit le GSIM. Le GSIM décrit sa prise de position comme une réponse à la demande...
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