Toujours donnée perdante au second tour de la présidentielle par les instituts de sondage, Marine Le Pen répète à ses proches qu'elle a « gagné la bataille des idées » et qu'il lui faut désormais gagner celle de la crédibilité. Pour asseoir sa stature présidentielle et montrer qu'elle n'est pas isolée sur la scène internationale, la candidate frontiste multiplie les opérations diplomatiques à l'étranger.
Snobée par Donald Trump, Angela Merkel et la plupart des dirigeants mondiaux, malmenée au Canada, reçue sans enthousiasme au Liban par le président Michel Aoun, grâce à la proximité de ce dernier avec Jean-Marie Le Pen, elle tient enfin son opération diplomatique d'envergure. Après s'être entretenue mercredi avec le président tchadien Idriss Déby, elle a été accueillie comme un chef d'État par le président russe Vladimir Poutine ce vendredi 24 mars. Une première pour le parti d'extrême droite. Marine Le Pen est la seule candidate à avoir eu ce privilège dans ces conditions, et son déplacement à Moscou est, à ce titre, une véritable réussite.
« Nous accordons beaucoup d'importance à notre relation avec la France »
Pour son plus grand bonheur, les médias russes ont relayé l'information et la chaîne de télévision RT News a diffusé des images de la rencontre. « Nous accordons beaucoup d'importance à notre relation avec la France et essayons de...
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